La nouvelle n’est pas dramatique, mais elle ressemble et reflète bien à la réalité du moment. Après les championnats du monde d’athlétisme de 2015 à Beijing et les jeux olympiques de Rio 2016 où Amadou Ndiaye 400 m haies et Amy Séne Marteau ont bénéficié du Wild Card, la première discipline olympique au Sénégal continue de battre de l’aile. Aucun athlète n’a réussi à réaliser les minimas pour une qualification aux championnats du monde de Londres 2017. Ngima Faye 100 m haies et Amadou Ndiaye 400 m haies qui avaient bénéficié d’une aide de 9 millions de francs cfa dont 6 millions pour la première nommée et 3 autres pour le second ne sont pas parvenu à décrocher une qualification.
Chasser le naturel, il revient au galop. La pilule est dure à avaler pour ce qu’on peut qualifier de nouvelle tendance pour l’athlétisme sénégalais. L’équipe que dirige le Président Momar Mbaye n’arrive plus à qualifier un seul athlète aux grandes compétitions internationales depuis la naturalisation de Mamadou Kassé Hann sous les couleurs françaises. Lors des championnats du monde d’athlétisme de Beijing 2015, et les jeux olympiques de Rio en 2016, l’athlétisme sénégalais n’a dû son salut qu’aux invitations de l’iaaf et du Cio. Aujourd’hui l’athlétisme sénégalais est réduit à une peau de chagrin et a touché le fond. S’il était côté en bourse on pourrait dire que le cours n’en finit plus de dévisser.
Ngima Faye qui a eu à bénéficier d’une somme de six millions de nos francs grâce aux Grands Moulins de Dakar n’a pas réussi à décrocher les minimas au 100 m haies qui était de 12 s 98. La hurdler sénégalaise n’a pas réussi à battre son record personnel de 13 s 28 réalisé depuis les derniers jeux africains à Brazzaville en 2015, loin du record du national de la distance détenu par Mame Tacko Diouf en 12 s 94 depuis le 6 mai 2000.
Il en est de même pour Amadou Ndiaye du 400 m haies. Celui qui était désigné comme le successeur de Mamadou Kassé Hann pour suivre les pas du médaillé olympique El Hadj Amadou Dia Bâ n’a pas atteint les résultats escomptés. Amadou Ndiaye qui est basé en France depuis quelques années n’arrive toujours pas à améliorer son propre record qui est de 49 s 74 loin des minimas 49 s 53 qui auraient pu lui ouvrir les portes d’une participation aux mondiaux de Londres en aout prochain. Ayant pu bénéficier d’une subvention de trois millions des Grands Moulins de Dakar, Amadou Ndiaye n’arrive toujours pas à titiller le record national du médaillé olympique El Hadji Amadou Dia Bâ réalisé en septembre 1988 lors des jeux olympiques de Séoul avec un chrono de 47 s 23.
Moulaye Sonko à Abidjan pour un test
Ces deux athlètes constituent aujourd’hui des déceptions pour la première discipline olympique surtout que les fédéraux fondaient beaucoup d’espoir pour une qualification à Londres. Toutefois l’équipe fédérale peut se consoler de cette invitation, comme d’habitude, attribuée au sprinter court sénégalais. Moulaye Sonko. Ce professeur d’éducation physique sportive dont le record personnel est de 10 s 66 devra profiter de cette proximité avec les meilleurs mondiaux pour battre le record national détenu par Oumar Loum 10 s 17 depuis le 27 mars 2000 à Bamako. Moulaye Sonko qui se trouve présentement à Abidjan pour les 8emes jeux de la Francophonie devra d’abord faire une bonne prestation dans la capitale économique ivoirienne pour donner raison à ceux qui l’ont choisi pour représenter le Sénégal à Londres.
Sport221.com
Chasser le naturel, il revient au galop. La pilule est dure à avaler pour ce qu’on peut qualifier de nouvelle tendance pour l’athlétisme sénégalais. L’équipe que dirige le Président Momar Mbaye n’arrive plus à qualifier un seul athlète aux grandes compétitions internationales depuis la naturalisation de Mamadou Kassé Hann sous les couleurs françaises. Lors des championnats du monde d’athlétisme de Beijing 2015, et les jeux olympiques de Rio en 2016, l’athlétisme sénégalais n’a dû son salut qu’aux invitations de l’iaaf et du Cio. Aujourd’hui l’athlétisme sénégalais est réduit à une peau de chagrin et a touché le fond. S’il était côté en bourse on pourrait dire que le cours n’en finit plus de dévisser.
Ngima Faye qui a eu à bénéficier d’une somme de six millions de nos francs grâce aux Grands Moulins de Dakar n’a pas réussi à décrocher les minimas au 100 m haies qui était de 12 s 98. La hurdler sénégalaise n’a pas réussi à battre son record personnel de 13 s 28 réalisé depuis les derniers jeux africains à Brazzaville en 2015, loin du record du national de la distance détenu par Mame Tacko Diouf en 12 s 94 depuis le 6 mai 2000.
Il en est de même pour Amadou Ndiaye du 400 m haies. Celui qui était désigné comme le successeur de Mamadou Kassé Hann pour suivre les pas du médaillé olympique El Hadj Amadou Dia Bâ n’a pas atteint les résultats escomptés. Amadou Ndiaye qui est basé en France depuis quelques années n’arrive toujours pas à améliorer son propre record qui est de 49 s 74 loin des minimas 49 s 53 qui auraient pu lui ouvrir les portes d’une participation aux mondiaux de Londres en aout prochain. Ayant pu bénéficier d’une subvention de trois millions des Grands Moulins de Dakar, Amadou Ndiaye n’arrive toujours pas à titiller le record national du médaillé olympique El Hadji Amadou Dia Bâ réalisé en septembre 1988 lors des jeux olympiques de Séoul avec un chrono de 47 s 23.
Moulaye Sonko à Abidjan pour un test
Ces deux athlètes constituent aujourd’hui des déceptions pour la première discipline olympique surtout que les fédéraux fondaient beaucoup d’espoir pour une qualification à Londres. Toutefois l’équipe fédérale peut se consoler de cette invitation, comme d’habitude, attribuée au sprinter court sénégalais. Moulaye Sonko. Ce professeur d’éducation physique sportive dont le record personnel est de 10 s 66 devra profiter de cette proximité avec les meilleurs mondiaux pour battre le record national détenu par Oumar Loum 10 s 17 depuis le 27 mars 2000 à Bamako. Moulaye Sonko qui se trouve présentement à Abidjan pour les 8emes jeux de la Francophonie devra d’abord faire une bonne prestation dans la capitale économique ivoirienne pour donner raison à ceux qui l’ont choisi pour représenter le Sénégal à Londres.
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