Chaque année, l’équipe type de l'Observatoire du football CIES est passée sous silence. Pourtant, chaque année, elle offre des révélations étonnantes. Basée sur les seules statistiques récoltées au cours de la saison, cette team a souvent fière allure et intègre certains des meilleurs joueurs de la planète. Pour 2016-2017 Christiano Ronaldon Messi et Manuel Neuer font par exemple partie du onze. Dans l’entrejeu, on retrouve Paul Pogba, Thiago Alcántara et... Naby Keita. Flatteur.
C’est que le bonhomme, inconnu lors de son arrivée en Allemagne l’été dernier, a cartonné avec le RasenBallsport Leipzig, dauphin surpris du Bayern Munich. Huit buts et sept passes décisives pour un milieu central (qui a parfois joué devant la défense, parfois un peu plus haut), ça impressionne.
« Il a énormément de qualités. C’est un milieu relayeur assez complet, vif, au gros volume de jeu, capable de travailler défensivement et très à l’aise techniquement, présente Michel Dussuyer, ancien sélectionneur de Guinée qui lui a fait connaître l’équipe nationale en 2014. Il possède également la faculté d’offrir des dernières passes et de mettre des buts. Il a un peu le profil de Jean-Michaël Seri, avec davantage de vitesse. S’il a réussi à s’imposer en Bundesliga, c’est quand même la marque d’un grand talent. » Un talent qui ne fait aucun complexe face aux adversaires, n’hésitant pas à se projeter rapidement vers l’avant. Quitte à assassiner l’ego de Benjamin Stambouli.
Mais qui aurait pu miser sur ce minuscule gabarit mesurant un mètre 72 pour 64 kilogrammes et donc encore un peu léger dans l’impact physique ? Seuls ceux qui ont attentivement suivi la Ligue 2 2013-2014 et qui ont un œil sur le football autrichien pouvaient en fait s’attendre à de telles performances. Keita avait déjà montré de quoi il était capable dans ces deux championnats. Arrivé à Istres (sans sa famille) en provenance d’Horoya en 2013, le petit Naby ne tarde pas à s’illustrer en deuxième division (quatre pions et neuf assists en 22 titularisations). Malheureusement pour lui, l’Hexagone voit sa pépite quitter le pays et son club relégué en National. Direction le Red Bull Salzbourg, qui lâche mine de rien 1,5 million d’euros pour l’attirer dans ses filets. Nouvelle langue, nouvelle culture, nouveau domicile, nouveau contexte : l’environnement change totalement pour celui qui n’est parti d’Afrique qu’un an auparavant. Résultat : la première saison est difficile... avant que la seconde ne se révèle d'excellente facture (douze goals en 24 titularisations !).
Source SO FOOT
C’est que le bonhomme, inconnu lors de son arrivée en Allemagne l’été dernier, a cartonné avec le RasenBallsport Leipzig, dauphin surpris du Bayern Munich. Huit buts et sept passes décisives pour un milieu central (qui a parfois joué devant la défense, parfois un peu plus haut), ça impressionne.
« Il a énormément de qualités. C’est un milieu relayeur assez complet, vif, au gros volume de jeu, capable de travailler défensivement et très à l’aise techniquement, présente Michel Dussuyer, ancien sélectionneur de Guinée qui lui a fait connaître l’équipe nationale en 2014. Il possède également la faculté d’offrir des dernières passes et de mettre des buts. Il a un peu le profil de Jean-Michaël Seri, avec davantage de vitesse. S’il a réussi à s’imposer en Bundesliga, c’est quand même la marque d’un grand talent. » Un talent qui ne fait aucun complexe face aux adversaires, n’hésitant pas à se projeter rapidement vers l’avant. Quitte à assassiner l’ego de Benjamin Stambouli.
Mais qui aurait pu miser sur ce minuscule gabarit mesurant un mètre 72 pour 64 kilogrammes et donc encore un peu léger dans l’impact physique ? Seuls ceux qui ont attentivement suivi la Ligue 2 2013-2014 et qui ont un œil sur le football autrichien pouvaient en fait s’attendre à de telles performances. Keita avait déjà montré de quoi il était capable dans ces deux championnats. Arrivé à Istres (sans sa famille) en provenance d’Horoya en 2013, le petit Naby ne tarde pas à s’illustrer en deuxième division (quatre pions et neuf assists en 22 titularisations). Malheureusement pour lui, l’Hexagone voit sa pépite quitter le pays et son club relégué en National. Direction le Red Bull Salzbourg, qui lâche mine de rien 1,5 million d’euros pour l’attirer dans ses filets. Nouvelle langue, nouvelle culture, nouveau domicile, nouveau contexte : l’environnement change totalement pour celui qui n’est parti d’Afrique qu’un an auparavant. Résultat : la première saison est difficile... avant que la seconde ne se révèle d'excellente facture (douze goals en 24 titularisations !).
Adaptation express
« Il a franchi les étapes assez vite et assez facilement, mais c’est vrai qu’il a logiquement dû négocier une période d’adaptation, note Dussuyer, qui a attentivement suivi le garçon. Il lui a fallu un peu de temps pour montrer ce qu’il savait faire et apprendre à être régulier. Ce qui explique pourquoi il a eu quelques difficultés en Autriche. Vous savez, il y a généralement une forme de relâchement au bout d’un an pour ce genre de joueurs qui quittent leur continent. Lui est toujours resté très concentré, à l’écoute, dans le travail. C’est un garçon très intelligent qui a fait de bons choix de carrière. » « J'ai eu la chance de pouvoir partir en Autriche. Ce n'est pas un championnat très reconnu, mais j'ai beaucoup progressé et énormément appris là-bas, confirme le numéro huit. Et puis, comme c'était un club partenaire, ça m'a pas mal aidé quand je suis arrivé ici, à Leipzig. La philosophie de jeu était la même, je connaissais déjà quelques joueurs... J'ai trouvé ici un groupe très sympa, bosseur. Je sentais qu'il allait se passer quelque chose. »Source SO FOOT