La NBA ne sera plus jamais la même après le décès de Kobe Bryant, et Shaquille O’Neal fait partie des personnalités et des joueurs les plus affectés par cette perte.
Les deux ont formé l’un des meilleurs duos de l’histoire, remportant trois titres de suite au début des années 2000. Ils se sont fâchés, ils se sont défiés, ils se sont réconciliés et tels deux frères, ils étaient liés à jamais.
« Eh bien… comme vous le savez, ces derniers mois ont été vraiment durs. J’ai perdu ma petite sœur, je ne dormais pas, et je ne faisais plus ce que je fais habituellement » raconte l’ancien pivot des Lakers. « Au travail, je me marre, je déconne, je fais des blagues. Mais quand je rentre à la maison, c’est le retour à la réalité, et elle n’est plus là, et ça fait mal. L’autre jour, je descends pour m’entraîner avec mon fils Shaqir et mon neveu Colombus, et mon autre neveu est arrivé en pleurant. Il m’a montré son téléphone, et je lui ai dit : « Dégage ça de ma vue. » On vit dans un monde où tout peut être truqué, avec des canulars… Je ne voulais pas y croire. Puis j’ai reçu un appel d’Ernie, puis de Charles, de Kenny… Tout le monde m’appelait, et on en a eu la confirmation. Je n’avais jamais ressenti une peine aussi profonde depuis longtemps. J’ai 47 ans. J’ai perdu mes deux grands-mères. J’ai perdu un tuteur, j’ai perdu ma sœur, et aujourd’hui, je perds mon petit frère. »
Les deux ont formé l’un des meilleurs duos de l’histoire, remportant trois titres de suite au début des années 2000. Ils se sont fâchés, ils se sont défiés, ils se sont réconciliés et tels deux frères, ils étaient liés à jamais.
« Eh bien… comme vous le savez, ces derniers mois ont été vraiment durs. J’ai perdu ma petite sœur, je ne dormais pas, et je ne faisais plus ce que je fais habituellement » raconte l’ancien pivot des Lakers. « Au travail, je me marre, je déconne, je fais des blagues. Mais quand je rentre à la maison, c’est le retour à la réalité, et elle n’est plus là, et ça fait mal. L’autre jour, je descends pour m’entraîner avec mon fils Shaqir et mon neveu Colombus, et mon autre neveu est arrivé en pleurant. Il m’a montré son téléphone, et je lui ai dit : « Dégage ça de ma vue. » On vit dans un monde où tout peut être truqué, avec des canulars… Je ne voulais pas y croire. Puis j’ai reçu un appel d’Ernie, puis de Charles, de Kenny… Tout le monde m’appelait, et on en a eu la confirmation. Je n’avais jamais ressenti une peine aussi profonde depuis longtemps. J’ai 47 ans. J’ai perdu mes deux grands-mères. J’ai perdu un tuteur, j’ai perdu ma sœur, et aujourd’hui, je perds mon petit frère. »
La voix est sourde. L’élocution est lente. Un grand gaillard de 2m15 et 150 kg est abattu devant nous. Le Shaq est un totem dans le monde NBA, et il est assommé de chagrin. « Nos noms seront liés à jamais pour ce qu’on a fait. Les gens nous posaient toujours des questions sur nos relations, et je leur disais que c’était comme Charles et moi. Vous avez deux fortes personnalités qui voulaient faire chacun comme ils le sentaient, et qui disaient certaines choses. Le respect était toujours là. Quand il fallait aller sur le terrain et gagner, c’est ce que lui et moi faisions. »
Le Shaq évoque aussi le relation née entre son fils Shareef et Kobe. Le gamin a été l’un des derniers à s’entretenir avec l’ancienne légende des Lakers. « Shareef m’a appelé, et il était anéanti : « Kobe venait juste de m’envoyer un SMS pour savoir comment j’allais. » Il le faisait de temps en temps, et je me dis que dans la vie, au lieu de parfois se retenir à faire les choses, on devrait les faire. On est là, on travaille beaucoup, et je crois que souvent on prend tout pour acquis. De la même façon que je ne vous parle pas autant que j’en ai besoin. Le fait est qu’on ne pourra pas faire des blagues au Hall Of Fame. On ne pourra pas dire : « Hey, j’ai eu cinq bagues, et tu n’en as eu que quatre ». On ne pourra pas dire : « Et si nous étions restés ensemble, on aurait pu en gagner dix ». On ne peut pas revenir en arrière… Après les pertes de mon père, de ma sœur, c’était la seule chose que je souhaitais, lui parler. »
Et Shaq de finir en évoquant justement leur dernière discussion. C’était en 2016 lors de ce fameux dernier match de Kobe Bryant face au Jazz. « La dernière fois que je lui ai parlé, c’était au Staples Center, et je lui avais demandé de mettre 50 points, et il en avait mis 60. C’est la dernière fois que je lui ai parlé, j’aurais aimé le faire encore. Sa mort va définitivement me changer. Parce que je travaille trop. Les gars, vous savez ce que je fais. Je bosse sans doute plus qu’un gars normal. Je veux désormais prendre le temps, et appeler pour dire que je vous aime. Je vais essayer de davantage contacter les gens car on ne sait jamais ce qui peut arriver… »
Le Shaq évoque aussi le relation née entre son fils Shareef et Kobe. Le gamin a été l’un des derniers à s’entretenir avec l’ancienne légende des Lakers. « Shareef m’a appelé, et il était anéanti : « Kobe venait juste de m’envoyer un SMS pour savoir comment j’allais. » Il le faisait de temps en temps, et je me dis que dans la vie, au lieu de parfois se retenir à faire les choses, on devrait les faire. On est là, on travaille beaucoup, et je crois que souvent on prend tout pour acquis. De la même façon que je ne vous parle pas autant que j’en ai besoin. Le fait est qu’on ne pourra pas faire des blagues au Hall Of Fame. On ne pourra pas dire : « Hey, j’ai eu cinq bagues, et tu n’en as eu que quatre ». On ne pourra pas dire : « Et si nous étions restés ensemble, on aurait pu en gagner dix ». On ne peut pas revenir en arrière… Après les pertes de mon père, de ma sœur, c’était la seule chose que je souhaitais, lui parler. »
Et Shaq de finir en évoquant justement leur dernière discussion. C’était en 2016 lors de ce fameux dernier match de Kobe Bryant face au Jazz. « La dernière fois que je lui ai parlé, c’était au Staples Center, et je lui avais demandé de mettre 50 points, et il en avait mis 60. C’est la dernière fois que je lui ai parlé, j’aurais aimé le faire encore. Sa mort va définitivement me changer. Parce que je travaille trop. Les gars, vous savez ce que je fais. Je bosse sans doute plus qu’un gars normal. Je veux désormais prendre le temps, et appeler pour dire que je vous aime. Je vais essayer de davantage contacter les gens car on ne sait jamais ce qui peut arriver… »