Beaucoup de rebondissements, de la joie, de la frustration, de la déception ont ponctué la saison 2023-2024 qui a baissé ses rideaux ce dimanche. Ainsi, les activités de la lutte vont s’arrêter le temps des vacances qui ne vont durer qu’un mois et demi. RECORD revient sur les faits les plus marquants de cette campagne écoulée.
Gora Sock et Fils de Sadio : premier et dernier vainqueurs
Dix mois, c’est ce qu’a duré la saison 2023-2024. Elle avait démarré le 1er octobre, à l’arène nationale, à l’occasion du gala organisé par Ibrahima Diop, patron de Cadior Productions. Le promoteur avait réuni Gora Sock (Jambars) et Mama Lamine (Lansar) pour la victoire du premier nommé. Le dernier combat de la saison était, elle, opposée à Fils de Sadio contre Ama Bou Malika, dimanche dernier, à l’arène nationale, sous la férule de Mouniang Productions. Fils de Sadio qui a terminé l’exercice en beauté.
90 journées organisées accueillies par l’arène nationale
Hormis le festival des Toucouleurs et les championnats d’Afrique de Beach Wrestling, l’arène nationale a accueilli, au moins, 90 journées. La majorité de ces journées concernent la lutte avec frappe. Seules, environ, 5 journées de lutte sans frappe se sont tenues sur place. Ouzin Productions arrive en tête des promoteurs. Il a organisé le plus de galas avec 14 journées en son actif. Il sera suivi par Mouniang Productions, Gaston Productions, Mor Diouf, Baye Ndiaye entre autres.
Modou Lo, la démystification du mystique dans l’arène
Très probablement, le meilleur lutteur de la saison, Modou Lô a marqué à jamais la lutte avec frappe durant cette saison. Non seul, il a conservé son titre de Roi des arènes en battant Ama Baldé (5 novembre 2023) et Boy Niang 2 (1er janvier 2024). Mais le lutteur a, également, démystifié le mystique dans l’arène. En effet, à l’occasion de son combat royal contre Ama Baldé, alors qu’il faisait face à l’un des adversaires les plus mystiques de l’arène, XLO est apparu à l’arène nationale sans gris-gris encore moins de l’eau bénite. Malgré tout, il a corrigé et battu son adversaire montrant ainsi que le mystique n’a aucun impact dans un combat. Geste qu’il a répété face à Boy Niang 2, combat royal qu’il a, aussi, remporté.
Baye Ndiaye, le retour révolutionnaire
Absents des arènes pendant des années, Baye Ndiaye et son grand-frère Aziz ont signé leur retour dans l’arène cette saison. Et quel retour ! Le duo est venu avec une nouvelle façon de faire. Au lieu de d’imiter les promoteurs traditionnels, ils ont décidé d’organiser des affiches de grandes envergures dans une même journée. Auteur des combats Eumeu Sène-Tapha Tine, Eumeu Sène-Sa Thiès, Gris Bordeaux-Ama Baldé et Balla Gaye 2-Tapha Tine, chacun de ces combats a été un grand événement. Parce que Baye Ndiaye, en plus de la grande affiche, avait aussi coopté d’autres lutteurs très célèbres pour le même rendez-vous. Et cette manière de faire est exclusivement réservée à Albourakh Events. Une révolution, disons.
Makane Mbengue ressuscite le CLAF
Après presque une décennie d’absence, Makane Mbengue a ressuscité le championnat de lutte avec frappe (CLAF). Tout le bonheur des amateurs. Gaston Productions avait ainsi mis en place deux poules. Le groupe A était composé de Ndiaye Tine, Gamou Gueye, Thiatou Yarakh et Thiatou Yoff. Le groupe B avait réuni Doudou Sané, Garga 2, Ndiaga Doolé et Boy Diakhao. Doudou Sané et Thiatou Yarakh avaient survolé leur poule avec 9 points au compteur. Mais la finale, malgré sa tenue le 28 juillet 2024, a été entachée par un refus de lutter de Thiatou Yarakh qui a fini par saboter la fin du CLAF. Le CLAF 2024-2025 est déjà acté, les deux poules déjà connues.
L’enlèvement des chaises gage de stabilité dans les tribunes
L’un des points noirs de la saison 2022-2023 était les saccages des chaises de l’arène nationale. Les agissements des supporters ne cessaient de ternir l’image de la lutte. Ainsi, lors de l’ouverture de la saison 2023-2024 coïncident avec le combat royal, à haut risque, entre Ama Baldé et Modou Lô, les autorités de la lutte avaient décidé d’enlever les chaises. Depuis, aucun incident majeur n’a été noté dans les gradins. Avec les chaises, les supporters, heureux ou mécontents, exprimaient leur sentiment en lançant les chaises. Mais durant cette saison, la lutte n’a pas souffert de l’indiscipline des supporters. C’est plutôt une stabilité qui a été notée après l’enlèvement des chaises.
Aucun VIP n’a chômé : une chose rare dans l’arène
Même si la lutte n’a pas encore retrouvé ses lettres de noblesse, elle n’est plus loin de cet objectif. Car elle a posé de grands pas cette saison. Et le fait que tous les VIP ont livré, au moins, un combat en est une parfaite illustration. En effet, aucun VIP n’a chômé. Modou Lô, Ama Baldé, Eumeu Sène, Tapha Tine, Bombardier ont tous livré deux combats. Balla Gaye 2, Reug Reug, Franc, Siteu, Lac de Guiers 2, Boy Niang 2, Sa Thiès ont disputé chacun un combat.
Source : RECORD
Gora Sock et Fils de Sadio : premier et dernier vainqueurs
Dix mois, c’est ce qu’a duré la saison 2023-2024. Elle avait démarré le 1er octobre, à l’arène nationale, à l’occasion du gala organisé par Ibrahima Diop, patron de Cadior Productions. Le promoteur avait réuni Gora Sock (Jambars) et Mama Lamine (Lansar) pour la victoire du premier nommé. Le dernier combat de la saison était, elle, opposée à Fils de Sadio contre Ama Bou Malika, dimanche dernier, à l’arène nationale, sous la férule de Mouniang Productions. Fils de Sadio qui a terminé l’exercice en beauté.
90 journées organisées accueillies par l’arène nationale
Hormis le festival des Toucouleurs et les championnats d’Afrique de Beach Wrestling, l’arène nationale a accueilli, au moins, 90 journées. La majorité de ces journées concernent la lutte avec frappe. Seules, environ, 5 journées de lutte sans frappe se sont tenues sur place. Ouzin Productions arrive en tête des promoteurs. Il a organisé le plus de galas avec 14 journées en son actif. Il sera suivi par Mouniang Productions, Gaston Productions, Mor Diouf, Baye Ndiaye entre autres.
Modou Lo, la démystification du mystique dans l’arène
Très probablement, le meilleur lutteur de la saison, Modou Lô a marqué à jamais la lutte avec frappe durant cette saison. Non seul, il a conservé son titre de Roi des arènes en battant Ama Baldé (5 novembre 2023) et Boy Niang 2 (1er janvier 2024). Mais le lutteur a, également, démystifié le mystique dans l’arène. En effet, à l’occasion de son combat royal contre Ama Baldé, alors qu’il faisait face à l’un des adversaires les plus mystiques de l’arène, XLO est apparu à l’arène nationale sans gris-gris encore moins de l’eau bénite. Malgré tout, il a corrigé et battu son adversaire montrant ainsi que le mystique n’a aucun impact dans un combat. Geste qu’il a répété face à Boy Niang 2, combat royal qu’il a, aussi, remporté.
Baye Ndiaye, le retour révolutionnaire
Absents des arènes pendant des années, Baye Ndiaye et son grand-frère Aziz ont signé leur retour dans l’arène cette saison. Et quel retour ! Le duo est venu avec une nouvelle façon de faire. Au lieu de d’imiter les promoteurs traditionnels, ils ont décidé d’organiser des affiches de grandes envergures dans une même journée. Auteur des combats Eumeu Sène-Tapha Tine, Eumeu Sène-Sa Thiès, Gris Bordeaux-Ama Baldé et Balla Gaye 2-Tapha Tine, chacun de ces combats a été un grand événement. Parce que Baye Ndiaye, en plus de la grande affiche, avait aussi coopté d’autres lutteurs très célèbres pour le même rendez-vous. Et cette manière de faire est exclusivement réservée à Albourakh Events. Une révolution, disons.
Makane Mbengue ressuscite le CLAF
Après presque une décennie d’absence, Makane Mbengue a ressuscité le championnat de lutte avec frappe (CLAF). Tout le bonheur des amateurs. Gaston Productions avait ainsi mis en place deux poules. Le groupe A était composé de Ndiaye Tine, Gamou Gueye, Thiatou Yarakh et Thiatou Yoff. Le groupe B avait réuni Doudou Sané, Garga 2, Ndiaga Doolé et Boy Diakhao. Doudou Sané et Thiatou Yarakh avaient survolé leur poule avec 9 points au compteur. Mais la finale, malgré sa tenue le 28 juillet 2024, a été entachée par un refus de lutter de Thiatou Yarakh qui a fini par saboter la fin du CLAF. Le CLAF 2024-2025 est déjà acté, les deux poules déjà connues.
L’enlèvement des chaises gage de stabilité dans les tribunes
L’un des points noirs de la saison 2022-2023 était les saccages des chaises de l’arène nationale. Les agissements des supporters ne cessaient de ternir l’image de la lutte. Ainsi, lors de l’ouverture de la saison 2023-2024 coïncident avec le combat royal, à haut risque, entre Ama Baldé et Modou Lô, les autorités de la lutte avaient décidé d’enlever les chaises. Depuis, aucun incident majeur n’a été noté dans les gradins. Avec les chaises, les supporters, heureux ou mécontents, exprimaient leur sentiment en lançant les chaises. Mais durant cette saison, la lutte n’a pas souffert de l’indiscipline des supporters. C’est plutôt une stabilité qui a été notée après l’enlèvement des chaises.
Aucun VIP n’a chômé : une chose rare dans l’arène
Même si la lutte n’a pas encore retrouvé ses lettres de noblesse, elle n’est plus loin de cet objectif. Car elle a posé de grands pas cette saison. Et le fait que tous les VIP ont livré, au moins, un combat en est une parfaite illustration. En effet, aucun VIP n’a chômé. Modou Lô, Ama Baldé, Eumeu Sène, Tapha Tine, Bombardier ont tous livré deux combats. Balla Gaye 2, Reug Reug, Franc, Siteu, Lac de Guiers 2, Boy Niang 2, Sa Thiès ont disputé chacun un combat.
Source : RECORD
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