Quel bilan faites-vous de la participation du DUC à la BAL ?
Disons qu’en termes de classement, le bilan n’est pas très satisfaisant. Parce que l’objectif du DUC c’était de se qualifier au Final 8. Mais, vous savez, la BAL aussi a une particularité. C’est que c’est une compétition africaine qui oppose des clubs africains mais qui est presque jouée par des joueurs étrangers, des Américains. Ce qui fait qu’aujourd’hui nous devons quand même nous poser la question de savoir qu’est-ce que cette compétition peut apporter aux pays africains sur le plan sportif. Qu’est-ce que ça peut apporter au basket local des pays africains ? J’ai constaté que le DUC était le seul club qui avait 4 joueurs locaux parmi ses 5 majeurs. Et dans l’ensemble si vous voyez, ces joueurs-là se sont bien battus. C’est par manque d’expérience simplement que le DUC a été éliminé. Malgré cette élimination, il a battu le leader de la Conférence Sahara, le Rwanda Energy Group. Nous avons manqué d’expérience lors du match qu’il ne fallait pas perdre contre les Mozambicains et contre Seydou Legacy Athlétique Club (SLAC). Mais, quand on voit le comportement de Bamba Diallo, Abdel Abdourahmane Diop, celui de Cheikh Faye et d’autres joueurs, on peut dire quand même que le DUC a fait une bonne participation en jouant avec des locaux contre des Américains et autres. Maintenant, ce n’est pas une excuse, mais nous pensons effectivement que si la BAL c’est simplement faire venir des étrangers et les faire jouer pour gagner, ça n’apportera rien au basket local. Il faudrait, pour moi, un bon mélange. Je pense que si le DUC avait un ou deux éléments de niveau international, il ferait une meilleure participation. C’est d’ailleurs à ce niveau-là que le recrutement a posé problème. Mais ce n’est que partie remise car on pourra tirer des enseignements pour la prochaine fois.
Donc, c’est un recul par rapport aux résultats de l’AS Douanes qui avait atteint le Final 8 lors de la première édition…
Oui, j’ai dit par rapport au classement, l’AS Douanes avait atteint les quarts de finale, contrairement au DUC. Mais je pense que nous devons aller plus loin, avoir beaucoup plus d’ambition. Car les clubs sénégalais doivent avoir la prétention de faire partie au moins du carré d’as ou de monter sur le podium. Maintenant, comme vous le savez, ça fait longtemps aussi que nous ne participons plus aux compétitions de clubs. Nous avons de grands clubs en face de nous, à l’image de Monastir et des grands clubs angolais. Donc, il nous faut repenser en fait le club sénégalais pour voir comment aller vers un professionnalisme, comment développer de grands clubs pour pouvoir faire de bonnes participations à la BAL. Mais, pour moi, la Bal, ce n’est pas uniquement la participation sur le terrain, mais c’est également d’autres facteurs. Il nous faudra nécessairement faire une évaluation objective avec les clubs d’abord ensuite entre les fédérations et la FIBA, voir en deux ans ce que la BAL nous a apportés, les moyens à améliorer, et discuter avec eux pour voir vraiment, dans les perspectives, ce qu’il faudrait faire.
Au début de votre deuxième mandat, vous avez souvent insisté sur le professionnalisme du basket. Est-ce que d’ici 2023, on peut virer vers le professionnalisme ou au moins le semi-professionnalisme ?
En fait, c’est une question de textes. Parce que s’il n’y avait pas certaines contraintes en ce sens, on pouvait le faire. Maintenant, il faut discuter avec la tutelle pour voir comment, sur le plan juridique, faire de sorte qu’il y ait un championnat d’élite professionnelle au Sénégal. Parce que nous payons plus que le football. Donc, à mon avis, il faudrait essayer d’avoir 4 clubs forts en garçons et 4 clubs forts en filles pour ensuite intégrer 4 autres clubs pour en faire un championnat d’élite de 8 équipes en filles et en garçons pour pouvoir vraiment pratiquer le professionnalisme. Nous allons en parler avec la tutelle pour voir ce qu’on pourra faire.
Président, en moins d’un mois le Sénégal a accueilli deux compétitions majeures en basket. Est-ce la preuve de la vitalité de notre basket ou on a juste les infrastructures
?
Oui l’organisation a été parfaite. Aussi bien pour la fenêtre que pour la Bal. Maintenant sur le plan sportif, l’objectif pour la fenêtre était de gagner les 3 matches. Mais, ce qui est important, c’est qu’au sortir du tournoi, le Sénégal est premier de sa poule. Ça nous permettra d’aborder le tournoi du mois de juillet qui aura lieu en Égypte avec beaucoup plus de sérénité et une équipe au complet avec l’entraîneur sur le banc. Donc, il y aura un tournoi au mois de juillet automatiquement après les équipes qualifiées vont se retrouver au mois d’août pour le deuxième tournoi. Pour nous, notre poule, le tournoi de la deuxième phase aura lieu au mois d’août à Tunis et il y aura maintenant une fenêtre qui va rester en février 2023 au mois de février. Le Sénégal pourrait se proposer pour l’organisation de cette fenêtre qui sera décisive pour les qualifications. Aujourd’hui, il faut mettre l’accent sur la sélection d’une bonne équipe capable d’aller gagner au Caire. C’est l’objectif et nous sommes en train de travailler sur ça.
RECORD
Disons qu’en termes de classement, le bilan n’est pas très satisfaisant. Parce que l’objectif du DUC c’était de se qualifier au Final 8. Mais, vous savez, la BAL aussi a une particularité. C’est que c’est une compétition africaine qui oppose des clubs africains mais qui est presque jouée par des joueurs étrangers, des Américains. Ce qui fait qu’aujourd’hui nous devons quand même nous poser la question de savoir qu’est-ce que cette compétition peut apporter aux pays africains sur le plan sportif. Qu’est-ce que ça peut apporter au basket local des pays africains ? J’ai constaté que le DUC était le seul club qui avait 4 joueurs locaux parmi ses 5 majeurs. Et dans l’ensemble si vous voyez, ces joueurs-là se sont bien battus. C’est par manque d’expérience simplement que le DUC a été éliminé. Malgré cette élimination, il a battu le leader de la Conférence Sahara, le Rwanda Energy Group. Nous avons manqué d’expérience lors du match qu’il ne fallait pas perdre contre les Mozambicains et contre Seydou Legacy Athlétique Club (SLAC). Mais, quand on voit le comportement de Bamba Diallo, Abdel Abdourahmane Diop, celui de Cheikh Faye et d’autres joueurs, on peut dire quand même que le DUC a fait une bonne participation en jouant avec des locaux contre des Américains et autres. Maintenant, ce n’est pas une excuse, mais nous pensons effectivement que si la BAL c’est simplement faire venir des étrangers et les faire jouer pour gagner, ça n’apportera rien au basket local. Il faudrait, pour moi, un bon mélange. Je pense que si le DUC avait un ou deux éléments de niveau international, il ferait une meilleure participation. C’est d’ailleurs à ce niveau-là que le recrutement a posé problème. Mais ce n’est que partie remise car on pourra tirer des enseignements pour la prochaine fois.
Donc, c’est un recul par rapport aux résultats de l’AS Douanes qui avait atteint le Final 8 lors de la première édition…
Oui, j’ai dit par rapport au classement, l’AS Douanes avait atteint les quarts de finale, contrairement au DUC. Mais je pense que nous devons aller plus loin, avoir beaucoup plus d’ambition. Car les clubs sénégalais doivent avoir la prétention de faire partie au moins du carré d’as ou de monter sur le podium. Maintenant, comme vous le savez, ça fait longtemps aussi que nous ne participons plus aux compétitions de clubs. Nous avons de grands clubs en face de nous, à l’image de Monastir et des grands clubs angolais. Donc, il nous faut repenser en fait le club sénégalais pour voir comment aller vers un professionnalisme, comment développer de grands clubs pour pouvoir faire de bonnes participations à la BAL. Mais, pour moi, la Bal, ce n’est pas uniquement la participation sur le terrain, mais c’est également d’autres facteurs. Il nous faudra nécessairement faire une évaluation objective avec les clubs d’abord ensuite entre les fédérations et la FIBA, voir en deux ans ce que la BAL nous a apportés, les moyens à améliorer, et discuter avec eux pour voir vraiment, dans les perspectives, ce qu’il faudrait faire.
Au début de votre deuxième mandat, vous avez souvent insisté sur le professionnalisme du basket. Est-ce que d’ici 2023, on peut virer vers le professionnalisme ou au moins le semi-professionnalisme ?
En fait, c’est une question de textes. Parce que s’il n’y avait pas certaines contraintes en ce sens, on pouvait le faire. Maintenant, il faut discuter avec la tutelle pour voir comment, sur le plan juridique, faire de sorte qu’il y ait un championnat d’élite professionnelle au Sénégal. Parce que nous payons plus que le football. Donc, à mon avis, il faudrait essayer d’avoir 4 clubs forts en garçons et 4 clubs forts en filles pour ensuite intégrer 4 autres clubs pour en faire un championnat d’élite de 8 équipes en filles et en garçons pour pouvoir vraiment pratiquer le professionnalisme. Nous allons en parler avec la tutelle pour voir ce qu’on pourra faire.
Président, en moins d’un mois le Sénégal a accueilli deux compétitions majeures en basket. Est-ce la preuve de la vitalité de notre basket ou on a juste les infrastructures
?
Oui l’organisation a été parfaite. Aussi bien pour la fenêtre que pour la Bal. Maintenant sur le plan sportif, l’objectif pour la fenêtre était de gagner les 3 matches. Mais, ce qui est important, c’est qu’au sortir du tournoi, le Sénégal est premier de sa poule. Ça nous permettra d’aborder le tournoi du mois de juillet qui aura lieu en Égypte avec beaucoup plus de sérénité et une équipe au complet avec l’entraîneur sur le banc. Donc, il y aura un tournoi au mois de juillet automatiquement après les équipes qualifiées vont se retrouver au mois d’août pour le deuxième tournoi. Pour nous, notre poule, le tournoi de la deuxième phase aura lieu au mois d’août à Tunis et il y aura maintenant une fenêtre qui va rester en février 2023 au mois de février. Le Sénégal pourrait se proposer pour l’organisation de cette fenêtre qui sera décisive pour les qualifications. Aujourd’hui, il faut mettre l’accent sur la sélection d’une bonne équipe capable d’aller gagner au Caire. C’est l’objectif et nous sommes en train de travailler sur ça.
RECORD