Pourquoi les clubs sénégalais peinent à franchir le cap des phases de poule dans les compétitions africaines ?
On va se répéter, mais je pense qu’on a suffisamment expliqué les raisons. Elles sont d’ordres professionnel, technique et financier. Je pense qu’aujourd’hui nous avons un modèle de club qui va difficilement rivaliser avec certains clubs africains. Parce que nous n’avons pas le même modèle. Horoya Ac, Tout-Puissant Mazembe, ce sont des personnes ou bien une personne qui est derrière l’équipe et qui met les moyens. Ce n’est pas le cas au Sénégal où nous n’avons pas ce genre de modèle.
Nous avons des clubs qui sont professionnels et qui vivent de cotisations de membres ou bien de vente de joueurs ou de recettes de budget. Donc, de ce point de vue déjà, la différence existe. Là où les joueurs sont payés à coup de millions ; nous, nous sommes entre 200.000 et 100.000 francs CFA. Donc, dans le marché, tu ne peux pas prendre le meilleur joueur que les adversaires susmentionnés. La configuration de ces clubs d’autre part, et notre configuration est différente.
Forcement ces équipes-là auront plus de chance de nous éliminer. Alors que nous, à chaque fois que nous avons une équipe quand elle devient championne, le meilleur joueur ou les deux meilleurs joueurs partent. Parce qu’ils vont chercher à jouer ailleurs et à avoir une plus-value. Donc, quand les gens se renforcent ; nous, on se diminue. Forcément le résultat ne peut pas être le même.
Je pense qu’aujourd’hui, il faut qu’on pense à améliorer notre modèle. L’améliorer, veut dire qu’on doit essayer d’avoir plus de moyens au niveau des clubs. Et pour cela il faut, qu’on tende la main à l’Etat pour au moins une subvention de départ pendant quelques années, en attendant que les clubs puissent se structurer financièrement et qu’on fixe nos joueurs pour avoir la stabilité d’effectif pendant 2 ou 3ans. Toutefois, le modèle Congolais avec TP Mazembe ou le modèle Guinéens avec Horoya ne peuvent pas se faire ici. Parce qu’ici on ne connait pas ça. A part Omar Seck qui l’avait fait avec la Jeanne d’Arc (JA), et il avait pratiquement fait un résultat aussi. Depuis, les choses sont devenues très difficiles. Mais tout n’est pas mauvais aussi dans notre modèle. Parce que nous, nous travaillons sur la durée alors que ces clubs-là peuvent disparaitre à tout moment quand la personne disparait.
D’aucuns parlent même de la «malédiction» du premier tour.
Non, pourquoi parler de malédiction. C’est la marche du sport d’un pays. Nous, on a mis 18 ans pour retourner en coupe d’Afrique (après Asmara 1968, Ndlr), on y est arrivé après. Et maintenant on y présent régulièrement. C’est la même chose.
Aujourd’hui, peut-être qu’on est en train de faire une traversée de désert en termes d’épreuves, de participation en ligue des champions, mais peut-être que ça va arriver un jour. Pourquoi pas l’année prochaine. On est éliminés au premier tour, aujourd’hui on a une équipe qui est partie au deuxième tour, peut-être l’année prochaine on passera le cap (Génération Football a franchi le précédent tour en éliminant les Egyptiens de Misr Makasa pour le compte du premier tour des préliminaires avant de se faire éliminer par Horaya AC de la Guinée, Ndlr).
Sud Quotidien
On va se répéter, mais je pense qu’on a suffisamment expliqué les raisons. Elles sont d’ordres professionnel, technique et financier. Je pense qu’aujourd’hui nous avons un modèle de club qui va difficilement rivaliser avec certains clubs africains. Parce que nous n’avons pas le même modèle. Horoya Ac, Tout-Puissant Mazembe, ce sont des personnes ou bien une personne qui est derrière l’équipe et qui met les moyens. Ce n’est pas le cas au Sénégal où nous n’avons pas ce genre de modèle.
Nous avons des clubs qui sont professionnels et qui vivent de cotisations de membres ou bien de vente de joueurs ou de recettes de budget. Donc, de ce point de vue déjà, la différence existe. Là où les joueurs sont payés à coup de millions ; nous, nous sommes entre 200.000 et 100.000 francs CFA. Donc, dans le marché, tu ne peux pas prendre le meilleur joueur que les adversaires susmentionnés. La configuration de ces clubs d’autre part, et notre configuration est différente.
Forcement ces équipes-là auront plus de chance de nous éliminer. Alors que nous, à chaque fois que nous avons une équipe quand elle devient championne, le meilleur joueur ou les deux meilleurs joueurs partent. Parce qu’ils vont chercher à jouer ailleurs et à avoir une plus-value. Donc, quand les gens se renforcent ; nous, on se diminue. Forcément le résultat ne peut pas être le même.
Je pense qu’aujourd’hui, il faut qu’on pense à améliorer notre modèle. L’améliorer, veut dire qu’on doit essayer d’avoir plus de moyens au niveau des clubs. Et pour cela il faut, qu’on tende la main à l’Etat pour au moins une subvention de départ pendant quelques années, en attendant que les clubs puissent se structurer financièrement et qu’on fixe nos joueurs pour avoir la stabilité d’effectif pendant 2 ou 3ans. Toutefois, le modèle Congolais avec TP Mazembe ou le modèle Guinéens avec Horoya ne peuvent pas se faire ici. Parce qu’ici on ne connait pas ça. A part Omar Seck qui l’avait fait avec la Jeanne d’Arc (JA), et il avait pratiquement fait un résultat aussi. Depuis, les choses sont devenues très difficiles. Mais tout n’est pas mauvais aussi dans notre modèle. Parce que nous, nous travaillons sur la durée alors que ces clubs-là peuvent disparaitre à tout moment quand la personne disparait.
D’aucuns parlent même de la «malédiction» du premier tour.
Non, pourquoi parler de malédiction. C’est la marche du sport d’un pays. Nous, on a mis 18 ans pour retourner en coupe d’Afrique (après Asmara 1968, Ndlr), on y est arrivé après. Et maintenant on y présent régulièrement. C’est la même chose.
Aujourd’hui, peut-être qu’on est en train de faire une traversée de désert en termes d’épreuves, de participation en ligue des champions, mais peut-être que ça va arriver un jour. Pourquoi pas l’année prochaine. On est éliminés au premier tour, aujourd’hui on a une équipe qui est partie au deuxième tour, peut-être l’année prochaine on passera le cap (Génération Football a franchi le précédent tour en éliminant les Egyptiens de Misr Makasa pour le compte du premier tour des préliminaires avant de se faire éliminer par Horaya AC de la Guinée, Ndlr).
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