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Les Regrets de Souleymane Diawara, ancien international Sénégalais, à son procès


Rédigé le Vendredi 26 Avril 2019 à 00:13 | Lu 30 fois | 0 commentaire(s)



Les Regrets de Souleymane Diawara, ancien international Sénégalais, à son procès
Souleymane Diawara, ancien défenseur de l’Olympique de Marseille, a fait part de ses regrets, ce jeudi lors de son procès où il est poursuivi pour complicité d’extorsion.

L’ancien défenseur de l’OM Souleymane Diawara a comparu jeudi à Digne-les-Bains, avec son frère Adama et quatre complices présumés, soupçonnés d’extorsion à l’encontre d’un vendeur de voitures de luxe avec lequel le footballeur avait un contentieux.

Souleymane Diawara, poursuivi pour complicité, avait acheté en 2012 pour 50.000 euros, en liquide, une Porsche Cayenne. Le vendeur, depuis condamné pour escroquerie dans une autre affaire, ne lui aurait pas dit qu’il s’agissait d’une voiture volée. Le tribunal reproche à l’ancien défenseur international sénégalais d’avoir envoyé trois ans plus tard son frère et les quatre autres prévenus au domicile du vendeur à Reillanne (Alpes-de-Haute-Provence), lui réclamant un versement de 50.000 euros à leur tour et repartant avec une BMW « en gage ».
Diawara a été « un peu naïf »

A l’audience, l’ancien de l’Olympique de Marseille et de l’OGC Nice a expliqué avoir parlé au téléphone avec le vendeur, pendant cette expédition. « Je lui dis ‘tu m’as souvent menti, je prends quelque chose en garantie, la BMW 7 en caution’. Il a accepté », a-t-il assuré. Souleymane Diawara a précisé que la voiture devait être rendue après un premier versement de 10.000 euros, puis de 2.000 euros par mois ensuite. Vêtu d’une chemise sombre et d’un jean gris, l’ex-footballeur de 40 ans a admis avoir été « un peu naïf » lors de sa première rencontre avec le vendeur de voitures, à l’été 2012 sur une plage de Saint-Tropez. « Je l’ai pris d’affection », a ajouté celui qui est aujourd’hui actionnaire de l’Athletico Marseille (National 2).
« J’aurais dû faire comme tout le monde, porter plainte »

Pourquoi ne s’est-il pas déplacé lui-même chez le vendeur et y a-t-il envoyé son frère et ses complices? « Je n’avais pas le temps, j’avais les entraînements, j’étais fatigué (…) Je ne suis pas un voyou. Je regrette parce que j’aurais dû faire comme tout le monde, porter plainte. La violence, ça n’amène à rien, la preuve cela nous a amenés en prison », a ajouté celui qui avait fait deux mois et demi de détention provisoire à l’époque.

Le vendeur a assuré de son côté qu’il ne savait pas, à l’époque de la vente, que la Porsche Cayenne avait été volée. « Les échanges sont montés crescendo. On n’arrivait plus à s’entendre. J’ai fait l’autruche », a-t-il raconté. Lorsqu’Adama Diawara est arrivé, « je suis rentré chez moi pour me barricader. C’était une expédition. J’ai eu peur pour ma femme et mes enfants. A peine j’ai ouvert la porte, j’ai pris un coup derrière, j’ai trébuché. Ça été deux heures d’insultes et de pression », a-t-il raconté.

Les réquisitions attendues jeudi soir

« Cela fait quatre ans. On a fait huit déménagements depuis. Si j’avais été armé ce soir-là, je les aurais tous flingués », lâche l’ancien militaire qui a passé deux décennies dans la Légion étrangère. « A partir du moment où je me suis présenté, il a ouvert la porte de son plein gré. Il était libre de ses mouvements. Ça s’est bien passé. C’est lui qui a dit de prendre la voiture », a assuré de son côté Adama Diawara.

« Est-ce que vous avez envisagé de repartir sans rien ce soir-là? », interroge le président du tribunal. « S’il avait répondu au téléphone, il n’y aurait rien eu de cela », répond Adama Diawara qui réfute en bloc la thèse d’une expédition punitive préméditée. Les plaidoiries des avocats et les réquisitions du procureur étaient attendues en fin de journée jeudi.
 
RMC Sport



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