Mame Birame Diouf ou Moussa Sow, Moussa Sow ou Mame Birame Diouf ? Le débat s’est toujours posé durant la dernière CAN au Gabon, à propos duquel des deux avant-centres était le plus apte à occuper le front de l’attaque sénégalaise. Dans son système en 4 – 2 – 3 – 1 et donc avec une seule pointe, le coach Aliou Cissé n’avait pas hésité à porter son choix sur « l’Anglais » au détriment du « Turc ». En fait, aussi longtemps que Cissé disposait de ses deux excentrés de choc, Diao Baldé Keïta et Sadio Mané (voire, accessoirement d’Ismaïla Sarr, capable de suppléer l’un ou l’autre), le problème ne se posait pas.
Au point qu’un moment, on avait posé le débat non pas en termes de concurrence à la pointe du dispositif tactique, mais en termes de complémentarité. Et le coach des « Lions » en avait administré la preuve lors du quart de finale Sénégal – Cameroun de Franceville, en faisant débuter (comme à son habitude) Mame Birame avant de le remplacer après l’heure de jeu -63ème mn) par Moussa Sow. Sauf que l’équipe n’avait pas totalement profité de l’astuce : user la défense adverse grâce au jeu physique et tout en engagement du premier, afin que le second en profite. La faute, on s’en souvient parfaitement, à un jeu sans inspiration ni génie face à des Camerounais trop défensifs.
Le débat sur l’utilisation de ces deux avant-centres aurait encore pu se poser lors de la venue à Dakar, samedi, du Nzalang national de Guinée équatoriale pour les besoins de la première journée des éliminatoires de la CAN « Cameroun 2019 ». Sauf que, à quelque chose malheur est bon, Aliou Cissé avait du faire avec le forfait pour blessure de ses excentrés de feu. Ne disposant que du seul Ismaïla Sarr pour évoluer avec plus ou moins de bonheur dans le même registre que Keïta et Mané, le coach des « Lions » s’est résolu à changer totalement de dispositif tactique : un 4 – 4 – 2 avec, pour une fois, Mame Birame et Sow réunis devant dès le coup d’envoi. Avec deux milieux offensifs axiaux (Saivet et Papa Alioune Ndiaye), ce schéma avait l’avantage d’offrir aux arrières latéraux (Adama Mbengue et Gassama puis Wagué) d’apporter un plus offensif sur leurs montées. Si Mbengue en a davantage profité que les deux autres, il a cependant très mal fini ses actions, centrant 4 fois sur 5 au troisième poteau.
Dans tous les cas, ce changement tactique (forcé ?) a été plutôt concluant puisqu’ayant permis au Sénégal de s’imposer largement et de marquer 3 buts. Ce qui ne lui était plus arrivé depuis longtemps. Ce qui ne veut toutefois pas dire que tout a été rose. L’équipe avait, en effet, perdu de sa densité dans l’entrejeu où les Equato-guinéens ont souvent mieux combiné. Heureux encore qu’ils aient plus fait circuler le ballon sans pratiquement jamais réussi à prendre à défaut la défense sénégalaise qui s’est plutôt souvent mise seule en danger, surtout avec un Kara Mbodj qui voulait trop en faire.
Ce qu’il y a donc de positif, outre bien sûr la victoire qui permet au Sénégal de se positionner d’entrée en tête du Groupe A, c’est que les « Lions » savent évoluer et être performants dans un autre système que le 4 – 2 – 3 – 1 si cher à leur coach. Cela peut être utile les fois où l’équipe se trouvera en situation de parer au plus pressé. Du fait d’indisponibilités conjuguées de ses milieux excentrés. Ou parce que cours d’une rencontre la contraindrait à revoir complètement son dispositif de base.
Sport221.com
Au point qu’un moment, on avait posé le débat non pas en termes de concurrence à la pointe du dispositif tactique, mais en termes de complémentarité. Et le coach des « Lions » en avait administré la preuve lors du quart de finale Sénégal – Cameroun de Franceville, en faisant débuter (comme à son habitude) Mame Birame avant de le remplacer après l’heure de jeu -63ème mn) par Moussa Sow. Sauf que l’équipe n’avait pas totalement profité de l’astuce : user la défense adverse grâce au jeu physique et tout en engagement du premier, afin que le second en profite. La faute, on s’en souvient parfaitement, à un jeu sans inspiration ni génie face à des Camerounais trop défensifs.
Le débat sur l’utilisation de ces deux avant-centres aurait encore pu se poser lors de la venue à Dakar, samedi, du Nzalang national de Guinée équatoriale pour les besoins de la première journée des éliminatoires de la CAN « Cameroun 2019 ». Sauf que, à quelque chose malheur est bon, Aliou Cissé avait du faire avec le forfait pour blessure de ses excentrés de feu. Ne disposant que du seul Ismaïla Sarr pour évoluer avec plus ou moins de bonheur dans le même registre que Keïta et Mané, le coach des « Lions » s’est résolu à changer totalement de dispositif tactique : un 4 – 4 – 2 avec, pour une fois, Mame Birame et Sow réunis devant dès le coup d’envoi. Avec deux milieux offensifs axiaux (Saivet et Papa Alioune Ndiaye), ce schéma avait l’avantage d’offrir aux arrières latéraux (Adama Mbengue et Gassama puis Wagué) d’apporter un plus offensif sur leurs montées. Si Mbengue en a davantage profité que les deux autres, il a cependant très mal fini ses actions, centrant 4 fois sur 5 au troisième poteau.
Dans tous les cas, ce changement tactique (forcé ?) a été plutôt concluant puisqu’ayant permis au Sénégal de s’imposer largement et de marquer 3 buts. Ce qui ne lui était plus arrivé depuis longtemps. Ce qui ne veut toutefois pas dire que tout a été rose. L’équipe avait, en effet, perdu de sa densité dans l’entrejeu où les Equato-guinéens ont souvent mieux combiné. Heureux encore qu’ils aient plus fait circuler le ballon sans pratiquement jamais réussi à prendre à défaut la défense sénégalaise qui s’est plutôt souvent mise seule en danger, surtout avec un Kara Mbodj qui voulait trop en faire.
Ce qu’il y a donc de positif, outre bien sûr la victoire qui permet au Sénégal de se positionner d’entrée en tête du Groupe A, c’est que les « Lions » savent évoluer et être performants dans un autre système que le 4 – 2 – 3 – 1 si cher à leur coach. Cela peut être utile les fois où l’équipe se trouvera en situation de parer au plus pressé. Du fait d’indisponibilités conjuguées de ses milieux excentrés. Ou parce que cours d’une rencontre la contraindrait à revoir complètement son dispositif de base.
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