Entretien ...
Le FIBA Women’s AfroBasket 2017 s’est achevé ce dimanche. Que pouvez-vous dire sur cette compétition ?
Lors du tirage au sort, j’avais dit que le Mali est un pays qui a le potentiel et l’expertise nécessaires pour organiser une telle compétition. La Fédération Malienne de Basketball et le Comité Local d’Organisation ont réussi ce grand pari et je suis honoré parce que FIBA Afrique ne s’est pas trompé dans son choix. C’est aussi l’occasion pour moi de féliciter le Nigéria pour son troisième sacre continental tout comme le Sénégal et le Mali qui ont terminé respectivement deuxième et troisième. Le Nigéria et le Sénégal représenteront l’Afrique à la Coupe du Monde de Basketball Féminin FIBA 2018 du 22-30 septembre en Espagne. Je leur souhaite donc beaucoup de succès.
Selon vous quelle est l’importance d’organiser et de promouvoir de telles compétitions ?
Le basketball féminin a une grande importance pour nous. Depuis plusieurs années, FIBA Afrique s’est résolument engagée dans le développement et la promotion des compétitions féminines. Et on voit aujourd’hui qu’il y a un nivellement entre les différents pays. C’est vrai qu’il y a des efforts à faire au niveau de certaines zones du continent et c’est d’ailleurs pour cela qu’il nous faut plus de compétitions afin de booster notre basketball féminin. Cela permettra aussi à nos fans d’adhérer à nos différents programmes de développement et offrir un plan de carrière pour les jeunes filles.
Le FIBA AfroBasket 2017 débutera dans quelques jours, que pouvez-vous dire sur cette compétition ?
Cette année, nous allons assister à une grande innovation sur le continent car pour la première fois le FIBA AfroBasket qui est la compétition phare de FIBA Afrique sera co-organisée par le Sénégal et la Tunisie.
La phase de groupe se disputera à Dakar et à Tunis et à l’issue de ce premier tour toutes les équipes se retrouveront à Tunis pour la phase finale.
Je suis convaincu que tout va bien se passer car le Sénégal est un pays de basketball et je sais qu’il y aura un grand engouement et de la ferveur au Stadium Marius Ndiaye comme ce fût d’ailleurs le cas lors des éliminatoires de la zone 2 au mois de mars.
Il y a deux ans, la Tunisie avait abrité la compétition en mettant la barre très haute avec une belle salle de 12 000 places et un public extraordinaire. Nous n’avons donc pas d’inquiétudes sur leurs capacités organisationnelles.
Nous aurons une belle compétition dans les deux villes en termes d’organisation et de qualité de jeu.
Les 16 pays qualifiés pour le FIBA AfroBasket 2017, disputeront par la suite les éliminatoires de la Coupe Monde de Basketball FIBA 2019. Quelle réflexion faites-vous sur le nouveau système de compétition et calendrier de la FIBA ?
Je salue cette belle initiative qui va permettre à 80 pays à travers le monde de participer aux éliminatoires de la Coupe du Monde de Basketball 2019. Je sais que pour le succès de ce projet, il y a une stratégie qui a été élaborée et qui a débuté par des visites d’inspection dans les pays membres de la FIBA. Il y a eu aussi l’organisation de plusieurs ateliers de travail sur le marketing et la communication pour aider les fédérations nationales.
Après cette phase, nous allons aborder la phase pratique qui est l’organisation des matches en Novembre. Pour le cas spécifique de l’Afrique nous débuterons par des tournois, ensuite viendra la phase des matches aller-retour. Il est important de souligner que tous les matches se joueront simultanément à travers le monde, ce qui est une bonne chose en termes de visibilité pour nos athlètes.
Pendant les six fenêtres, tous les pays joueront certains de leurs matches à domicile. Je pense que cela va renforcer l’engouement autour des équipes nationales et augmenter la popularité de notre sport. C’est pourquoi, je salue cette belle initiative qui d’ailleurs doit être soutenue par l’ensemble des acteurs du basketball.
Cela fait trois ans que vous êtes Président de FIBA Afrique. Quelle est votre appréciation du niveau de développement des fédérations de la région ?
Nos gouvernements font beaucoup d’efforts en termes de soutien financiers et logistiques à nos différentes fédérations. Ce qui fait que nous avons enregistré des progrès dans plusieurs pays. Mais je pense que nos fédérations nationales ont encore besoin d’accompagnement dans le renforcement de l’administration du basketball. C’est pourquoi nous devons les assister dans la restructuration et la formation.
FIBA Afrique organise depuis plusieurs années des formations pour les entraineurs et les arbitres. Il faut maintenant mettre l’accent sur la formation des cadres administratifs de nos fédérations nationales.
La FIBA a regroupé tous les acteurs du basketball dans une même famille. C’est donc logique que nous ayons un système de management cohérent dans toutes les régions et faire les ajustements en fonction de certaines spécificités.
Pour y arriver, il faut qu’il y ait une ressource humaine adéquate au niveau de chaque fédération nationale. Je pense que ce message est bien compris sur le continent et cela nous conduira au succès dans les années à venir.
Je voudrais avant de terminer, rappeler qu’en plus de nous investir dans un développement harmonieux du basketball traditionnel, il faut aussi que nos fédérations nationales s’impliquent davantage dans la promotion du basketball 3x3 qui est devenu un sport olympique.
FIBA
Le FIBA Women’s AfroBasket 2017 s’est achevé ce dimanche. Que pouvez-vous dire sur cette compétition ?
Lors du tirage au sort, j’avais dit que le Mali est un pays qui a le potentiel et l’expertise nécessaires pour organiser une telle compétition. La Fédération Malienne de Basketball et le Comité Local d’Organisation ont réussi ce grand pari et je suis honoré parce que FIBA Afrique ne s’est pas trompé dans son choix. C’est aussi l’occasion pour moi de féliciter le Nigéria pour son troisième sacre continental tout comme le Sénégal et le Mali qui ont terminé respectivement deuxième et troisième. Le Nigéria et le Sénégal représenteront l’Afrique à la Coupe du Monde de Basketball Féminin FIBA 2018 du 22-30 septembre en Espagne. Je leur souhaite donc beaucoup de succès.
Selon vous quelle est l’importance d’organiser et de promouvoir de telles compétitions ?
Le basketball féminin a une grande importance pour nous. Depuis plusieurs années, FIBA Afrique s’est résolument engagée dans le développement et la promotion des compétitions féminines. Et on voit aujourd’hui qu’il y a un nivellement entre les différents pays. C’est vrai qu’il y a des efforts à faire au niveau de certaines zones du continent et c’est d’ailleurs pour cela qu’il nous faut plus de compétitions afin de booster notre basketball féminin. Cela permettra aussi à nos fans d’adhérer à nos différents programmes de développement et offrir un plan de carrière pour les jeunes filles.
Le FIBA AfroBasket 2017 débutera dans quelques jours, que pouvez-vous dire sur cette compétition ?
Cette année, nous allons assister à une grande innovation sur le continent car pour la première fois le FIBA AfroBasket qui est la compétition phare de FIBA Afrique sera co-organisée par le Sénégal et la Tunisie.
La phase de groupe se disputera à Dakar et à Tunis et à l’issue de ce premier tour toutes les équipes se retrouveront à Tunis pour la phase finale.
Je suis convaincu que tout va bien se passer car le Sénégal est un pays de basketball et je sais qu’il y aura un grand engouement et de la ferveur au Stadium Marius Ndiaye comme ce fût d’ailleurs le cas lors des éliminatoires de la zone 2 au mois de mars.
Il y a deux ans, la Tunisie avait abrité la compétition en mettant la barre très haute avec une belle salle de 12 000 places et un public extraordinaire. Nous n’avons donc pas d’inquiétudes sur leurs capacités organisationnelles.
Nous aurons une belle compétition dans les deux villes en termes d’organisation et de qualité de jeu.
Les 16 pays qualifiés pour le FIBA AfroBasket 2017, disputeront par la suite les éliminatoires de la Coupe Monde de Basketball FIBA 2019. Quelle réflexion faites-vous sur le nouveau système de compétition et calendrier de la FIBA ?
Je salue cette belle initiative qui va permettre à 80 pays à travers le monde de participer aux éliminatoires de la Coupe du Monde de Basketball 2019. Je sais que pour le succès de ce projet, il y a une stratégie qui a été élaborée et qui a débuté par des visites d’inspection dans les pays membres de la FIBA. Il y a eu aussi l’organisation de plusieurs ateliers de travail sur le marketing et la communication pour aider les fédérations nationales.
Après cette phase, nous allons aborder la phase pratique qui est l’organisation des matches en Novembre. Pour le cas spécifique de l’Afrique nous débuterons par des tournois, ensuite viendra la phase des matches aller-retour. Il est important de souligner que tous les matches se joueront simultanément à travers le monde, ce qui est une bonne chose en termes de visibilité pour nos athlètes.
Pendant les six fenêtres, tous les pays joueront certains de leurs matches à domicile. Je pense que cela va renforcer l’engouement autour des équipes nationales et augmenter la popularité de notre sport. C’est pourquoi, je salue cette belle initiative qui d’ailleurs doit être soutenue par l’ensemble des acteurs du basketball.
Cela fait trois ans que vous êtes Président de FIBA Afrique. Quelle est votre appréciation du niveau de développement des fédérations de la région ?
Nos gouvernements font beaucoup d’efforts en termes de soutien financiers et logistiques à nos différentes fédérations. Ce qui fait que nous avons enregistré des progrès dans plusieurs pays. Mais je pense que nos fédérations nationales ont encore besoin d’accompagnement dans le renforcement de l’administration du basketball. C’est pourquoi nous devons les assister dans la restructuration et la formation.
FIBA Afrique organise depuis plusieurs années des formations pour les entraineurs et les arbitres. Il faut maintenant mettre l’accent sur la formation des cadres administratifs de nos fédérations nationales.
La FIBA a regroupé tous les acteurs du basketball dans une même famille. C’est donc logique que nous ayons un système de management cohérent dans toutes les régions et faire les ajustements en fonction de certaines spécificités.
Pour y arriver, il faut qu’il y ait une ressource humaine adéquate au niveau de chaque fédération nationale. Je pense que ce message est bien compris sur le continent et cela nous conduira au succès dans les années à venir.
Je voudrais avant de terminer, rappeler qu’en plus de nous investir dans un développement harmonieux du basketball traditionnel, il faut aussi que nos fédérations nationales s’impliquent davantage dans la promotion du basketball 3x3 qui est devenu un sport olympique.
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