L'Europe d'abord. Un quart de C3 reste un sommet pour la Ligue: elle n'en a disputé que quatre depuis dix ans, justement l'OL (2017, 2014) et l'OM (2009), auxquels s'ajoute le Paris SG, également en 2009.
Jeudi soir, il ne faudra donc pas trop penser au choc de dimanche (21h00) qui pourrait permettre à Marseille de verrouiller la troisième place. En cas de victoire sur son vieux rival (4e) il le repousserait à huit longueurs.
L'OM doit d'abord contenir l'Athletic Bilbao (19h00). Les hommes de Rudi Garcia comptent deux buts d'avance (3-1), mais ils auraient pu plier l'affaire à l'aller en gaspillant moins d'occasions (et en ne subissant pas un penalty très douteux).
Les supporters olympiens n'auront pas oublié qu'il y a pile dix ans leur équipe avait baladé le Zenit Saint-Pétersbourg à l'aller, mais avait concédé un but en fin de match à Andreï Arshavin (3-1). Au retour, la domination avait changé de camp et les Russes s'étaient qualifiés (2-0).
Payet et Mitroglu en forme
Pour ne pas rater le quart cette fois, Garcia retrouvera peut-être Florian Thauvin, martyrisé à l'aller, et peut compter à la fois sur la résurrection de Kostas Mitroglou, héros à Toulouse où il a marqué le but vainqueur (2-1), et l'éternité de Steve Mandanda. Les arrêts du "Fenomeno" au Stadium peuvent rassurer sa défense avant l'assaut de San Mamès.
D'une manière générale, l'OM a retrouvé ses certitudes, lézardées par le PSG (deux fois 3-0 en quatre jours). La défense a quelques coups de mous encore, mais l'expression offensive propose de très belles séquences, comme à l'aller, grâce notamment à un Dimitri Payet retrouvé
Lyon sans Fekir
Son retour était espéré pour jouer contre Caen et à tout le moins jouer le match retour contre le CSKA. Il n'en sera rien et c'est sans son meilleur joueur que Lyon jouera au Vélodrome.
Du coup, l'OL s'en remet à Mariano Diaz, 16 buts en Ligue 1 mais inexpérimenté au plus haut niveau malgré ses 24 ans.
Lyon, qui reçoit le CSKA (21h05), est bien lancé grâce à sa victoire à Moscou à l'aller (1-0). Après la demi-finale de l'an dernier en C3, le président Jean-Michel Aulas veut poursuivre sur cette dynamique.
L'homme fort de l'OL rêve surtout de la finale, qui se joue dans "son" stade, le 16 mai. Et il n'oublie pas qu'une victoire en Europa League qualifierait son club pour la Ligue des champions, s'il échoue en L1.
Mais l'effectif de Bruno Genesio est un peu court: l'entraîneur tourne avec quinze joueurs vraiment opérationnels, un peu juste avec une succession de matches tous les trois jours, dont la plupart se jouent à l'extérieur. Dimanche, l'OL jouera à Marseille son 19e match depuis le début 2018 dont seulement 7 à domicile.
Dans son antre, Lyon avait gagné l'’Olimpico" (2-0) du 17 décembre, avec des buts de Fekir et Mariano. Peut-être le retour opposera-t-il deux quarts de finalistes de C3, cela redorerait un peu le blason de la L1...
Jeudi soir, il ne faudra donc pas trop penser au choc de dimanche (21h00) qui pourrait permettre à Marseille de verrouiller la troisième place. En cas de victoire sur son vieux rival (4e) il le repousserait à huit longueurs.
L'OM doit d'abord contenir l'Athletic Bilbao (19h00). Les hommes de Rudi Garcia comptent deux buts d'avance (3-1), mais ils auraient pu plier l'affaire à l'aller en gaspillant moins d'occasions (et en ne subissant pas un penalty très douteux).
Les supporters olympiens n'auront pas oublié qu'il y a pile dix ans leur équipe avait baladé le Zenit Saint-Pétersbourg à l'aller, mais avait concédé un but en fin de match à Andreï Arshavin (3-1). Au retour, la domination avait changé de camp et les Russes s'étaient qualifiés (2-0).
Payet et Mitroglu en forme
Pour ne pas rater le quart cette fois, Garcia retrouvera peut-être Florian Thauvin, martyrisé à l'aller, et peut compter à la fois sur la résurrection de Kostas Mitroglou, héros à Toulouse où il a marqué le but vainqueur (2-1), et l'éternité de Steve Mandanda. Les arrêts du "Fenomeno" au Stadium peuvent rassurer sa défense avant l'assaut de San Mamès.
D'une manière générale, l'OM a retrouvé ses certitudes, lézardées par le PSG (deux fois 3-0 en quatre jours). La défense a quelques coups de mous encore, mais l'expression offensive propose de très belles séquences, comme à l'aller, grâce notamment à un Dimitri Payet retrouvé
Lyon sans Fekir
Son retour était espéré pour jouer contre Caen et à tout le moins jouer le match retour contre le CSKA. Il n'en sera rien et c'est sans son meilleur joueur que Lyon jouera au Vélodrome.
Du coup, l'OL s'en remet à Mariano Diaz, 16 buts en Ligue 1 mais inexpérimenté au plus haut niveau malgré ses 24 ans.
Lyon, qui reçoit le CSKA (21h05), est bien lancé grâce à sa victoire à Moscou à l'aller (1-0). Après la demi-finale de l'an dernier en C3, le président Jean-Michel Aulas veut poursuivre sur cette dynamique.
L'homme fort de l'OL rêve surtout de la finale, qui se joue dans "son" stade, le 16 mai. Et il n'oublie pas qu'une victoire en Europa League qualifierait son club pour la Ligue des champions, s'il échoue en L1.
Mais l'effectif de Bruno Genesio est un peu court: l'entraîneur tourne avec quinze joueurs vraiment opérationnels, un peu juste avec une succession de matches tous les trois jours, dont la plupart se jouent à l'extérieur. Dimanche, l'OL jouera à Marseille son 19e match depuis le début 2018 dont seulement 7 à domicile.
Dans son antre, Lyon avait gagné l'’Olimpico" (2-0) du 17 décembre, avec des buts de Fekir et Mariano. Peut-être le retour opposera-t-il deux quarts de finalistes de C3, cela redorerait un peu le blason de la L1...