Après deux jours de pause, l'Euro-2024 reprend la direction des stades samedi, pour lancer les huitièmes de finale avec le tenant du titre italien contre l'ambitieuse Suisse à Berlin (16h00), et le pays hôte allemand contre le solide Danemark à Dortmund (19h00).
De sortie pour la troisième journée de la phase de groupes, les calculatrices et les points de règlement sont désormais rangés au placard jusqu'au prochain Euro. A partir de samedi et jusqu'à la fin du tournoi, les règles sont simples: le vainqueur passe, le perdant fait ses valises pour des vacances anticipées.
Enthousiasmante lors des deux premiers matches de "son" Euro-2024 à domicile contre une très faible équipe d'Écosse (5-1) et une Hongrie plus dangereuse (2-0), l'Allemagne a connu son premier avertissement sans frais contre la Suisse à Francfort, arrachant le match nul dans le temps additionnel (1-1) pour conserver la première place.
"C'est bien de gagner tous ces matches de poules 3-0, cela peut donner de la confiance, mais au final, c'est important pour l'équipe d'avoir eu à gérer des situations difficiles", a souligné le sélectionneur Julian Nagelsmann en conférence de presse de veille de match.
"Un match à élimination directe est malgré tout quelque chose de particulier, parce que l'on ne peut se permettre de grosse erreur. Nous voulons satisfaire l'énorme attente de tout le pays", a-t-il ajouté.
La pression, qui était déjà élevée au moment de jouer le match d'ouverture contre les Écossais à Munich prend une nouvelle dimension pour ce huitième de finale, car les Allemands restent sur trois grands tournois consécutifs ratés, manquant à chaque fois les quarts de finale (sorties au premier tour des Coupes du monde 2018 et 2022, et en huitièmes de finale de l'Euro-2021).
L'Italie miraculée
L'engouement en Allemagne derrière les coéquipiers d'Ilkay Gündogan est de retour, mais les espoirs d'un nouveau conte de fées d'été, à l'image du "Sommermärchen" 2006 (Mondial à domicile et aventure au long cours jusqu'en demi-finale), se transformerait en cauchemar en cas de sortie prématurée.
Ils vont faire face à une équipe danoise bien en place, qui n'a pris que deux buts depuis le début de l'Euro, mais qui n'en a également marqué que deux. "Je considère l'Allemagne comme l'un des favoris pour le titre, c'est juste dommage pour eux qu'ils nous affrontent samedi", a malicieusement glissé le sélectionneur danois Kasper Hjulmand.
A 500 kilomètres plein est de Dortmund, ce sont les Italiens qui débutent à Berlin la phase à élimination directe de l'Euro-2024, le début d'un nouveau tournoi comme se plaisent à le répéter à l'envi les acteurs.
Tenante du titre, la Nazionale est la grande miraculée de la phase de groupes. Avec quatre points, les Italiens ont arraché la deuxième place de leur groupe en toute fin de rencontre, à la huitième minute du temps additionnel contre la Croatie, précipitant la star Luka Modric (38 ans) en pré-retraite internationale.
Sans cette égalisation, l'Italie serait passée à la trappe au jeu des meilleurs troisièmes de groupe, car une différence de buts négative (-1) lui aurait été fatale.
"Nous devons faire mieux que ce que nous avons fait jusque-là, pour passer en quart de finale", a admis le sélectionneur italien Luciano Spalletti. "Mais maintenant que nous nous sommes qualifiés, nous allons jouer libérés, parce que c'est un match couperet", a-t-il ajouté.
Le match face à la Suisse va raviver des glorieux souvenirs pour les tifosi, puisque leur sélection retourne au stade olympique de Berlin, lieu du quatrième sacre mondial en 2006.
Les Suisses voudront de leur côté refaire le coup de 2021, quand ils avaient éliminé la France, championne du monde en titre, au tirs au but en huitièmes de finale, après avoir été menés 3-1 à dix minutes de la fin.
AFP
De sortie pour la troisième journée de la phase de groupes, les calculatrices et les points de règlement sont désormais rangés au placard jusqu'au prochain Euro. A partir de samedi et jusqu'à la fin du tournoi, les règles sont simples: le vainqueur passe, le perdant fait ses valises pour des vacances anticipées.
Enthousiasmante lors des deux premiers matches de "son" Euro-2024 à domicile contre une très faible équipe d'Écosse (5-1) et une Hongrie plus dangereuse (2-0), l'Allemagne a connu son premier avertissement sans frais contre la Suisse à Francfort, arrachant le match nul dans le temps additionnel (1-1) pour conserver la première place.
"C'est bien de gagner tous ces matches de poules 3-0, cela peut donner de la confiance, mais au final, c'est important pour l'équipe d'avoir eu à gérer des situations difficiles", a souligné le sélectionneur Julian Nagelsmann en conférence de presse de veille de match.
"Un match à élimination directe est malgré tout quelque chose de particulier, parce que l'on ne peut se permettre de grosse erreur. Nous voulons satisfaire l'énorme attente de tout le pays", a-t-il ajouté.
La pression, qui était déjà élevée au moment de jouer le match d'ouverture contre les Écossais à Munich prend une nouvelle dimension pour ce huitième de finale, car les Allemands restent sur trois grands tournois consécutifs ratés, manquant à chaque fois les quarts de finale (sorties au premier tour des Coupes du monde 2018 et 2022, et en huitièmes de finale de l'Euro-2021).
L'Italie miraculée
L'engouement en Allemagne derrière les coéquipiers d'Ilkay Gündogan est de retour, mais les espoirs d'un nouveau conte de fées d'été, à l'image du "Sommermärchen" 2006 (Mondial à domicile et aventure au long cours jusqu'en demi-finale), se transformerait en cauchemar en cas de sortie prématurée.
Ils vont faire face à une équipe danoise bien en place, qui n'a pris que deux buts depuis le début de l'Euro, mais qui n'en a également marqué que deux. "Je considère l'Allemagne comme l'un des favoris pour le titre, c'est juste dommage pour eux qu'ils nous affrontent samedi", a malicieusement glissé le sélectionneur danois Kasper Hjulmand.
A 500 kilomètres plein est de Dortmund, ce sont les Italiens qui débutent à Berlin la phase à élimination directe de l'Euro-2024, le début d'un nouveau tournoi comme se plaisent à le répéter à l'envi les acteurs.
Tenante du titre, la Nazionale est la grande miraculée de la phase de groupes. Avec quatre points, les Italiens ont arraché la deuxième place de leur groupe en toute fin de rencontre, à la huitième minute du temps additionnel contre la Croatie, précipitant la star Luka Modric (38 ans) en pré-retraite internationale.
Sans cette égalisation, l'Italie serait passée à la trappe au jeu des meilleurs troisièmes de groupe, car une différence de buts négative (-1) lui aurait été fatale.
"Nous devons faire mieux que ce que nous avons fait jusque-là, pour passer en quart de finale", a admis le sélectionneur italien Luciano Spalletti. "Mais maintenant que nous nous sommes qualifiés, nous allons jouer libérés, parce que c'est un match couperet", a-t-il ajouté.
Le match face à la Suisse va raviver des glorieux souvenirs pour les tifosi, puisque leur sélection retourne au stade olympique de Berlin, lieu du quatrième sacre mondial en 2006.
Les Suisses voudront de leur côté refaire le coup de 2021, quand ils avaient éliminé la France, championne du monde en titre, au tirs au but en huitièmes de finale, après avoir été menés 3-1 à dix minutes de la fin.
AFP