Mame Biram Diouf préféré à Famara Diedhiou
Je suis toujours dans le souci de continuité et de cohérence. Je vais donner la même réponse comme avec Saliou Ciss. Mame Biram fait partie des cadres de l’équipe. En début de saison il a quelques soucis du fait qu’il a été repositionné dans le couloir dans un système à 3. Depuis que le nouvel entraineur est arrivé, il a quand même repris sa place dans l’axe en tant qu’attaquant. Famara je le connais aussi. Il a eu sa chance. C’est un garçon qui est plus jeune. Je pense que l’avenir lui appartient. J’ai eu à le sélectionner et je fais d’ailleurs partie de ces entraineurs qui l’ont amené en équipe nationale. Je suis bien placé pour connaitre la qualité du garçon. C’est vrai qu’il est partie joue en deuxième division en Angleterre. J’ai suivi ses performances mais Mame Biram ne démérite pas non plus.
Brassard de capitaine
Kouyaté est un bon capitaine mais c’est vrai qu’être capitaine c’est plus que ça. C’est de l’engagement. Il lui faudra aussi des gens autour de lui capable de l’aider. Moi j’ai été capitaine en 2002 mais j’avais des gens comme Ferdinand Coly, Pape Malick Diop, Salif Diao. Il y avait plusieurs capitaines. Dans cette équipe nationale je pense que c’est pareil. Aujourd’hui c’est Cheikhou qui le porte mais je pourrai le donner à Cheikh Ndoye, Kalidou Koulibaly ou encore Sadio Mané. On a des leaders dans chaque compartiment du jeu. Ce qui est important c’est que nous soyons tous dans le même objectif, dans la même détermination et se préparer pour aller faire plaisir à nos supporters et à notre peuple.
Message à Sadio Mané pour la finale de la Ligue des champions
Sadio Mané fait partie aujourd’hui des meilleurs joueurs de l’histoire du football sénégalais. Si ce n’est pas le meilleur, il fera partie des trois meilleurs. J’ai une relation particulière avec Sadio. Je ne lui parle pas tout le temps au téléphone. De temps à temps je lui envoie des messages pour ne pas trop le perturber parce que je sais qu’actuellement il doit recevoir des coups de fil et des sollicitations de partout. J’ai été joueur et je sais que par moment le joueur a besoin d’être seul dans son monde. Mais il sait que je suis avec lui. Il sait que le pays, le continent est avec lui. Les finales ça se gagne. J’espère que samedi prochain il rentrera encore plus dans l’histoire du football sénégalais.
Manque d’engouement par rapport à 2002
Je ne suis pas inquiet. Je sais que ça viendra. Je voyage beaucoup dans le pays parce que je ne suis pas seulement resté à Dakar. Je suis partout dans le Sénégal. Je pense que les gens attendent cette coupe du monde. Ils l’attendent avec impatience. Ils veulent qu’on représente nos couleurs et qu’on se batte pour leur faire plaisir. Nous ne s’y sommes pas encore mais notre premier match contre la Pologne, tout le Sénégal sera derrière nous.
Stage à Dakar
Je serai à l’hôtel à partir de samedi. Les joueurs seront là à partir du lundi. D’autres m’ont demandé de rester deux jours parce que leur championnat finit le dimanche. On a décidé de leur laisser deux jours pour qu’ils puissent régler leurs problèmes personnels. D’autres ont déjà arrêté leur championnat. C’est le cas des Anglais et des Belges. On aura quand même un noyau sur lequel on pourra travailler. En réalité avant la remise du drapeau avec le président, le groupe sera au complet et on ira prendre le drapeau et partir sur notre camp de base à Vittel.
Etat de forme de Diao Baldé
Il a été à l’arrêt depuis bientôt trois semaines mais on le suit. Il a repris les entrainements la semaine dernière. Il est avec le groupe et s’entraine normalement. Quand il va arriver, avec nos médecins et notre préparateur physique, on va le ménager et l’amener à être prêt pour le premier match.
Objectif du Sénégal pour cette coupe du monde
Notre objectif c’est de faire plaisir au peuple. C’est faire un meilleur tournoi, c’est nous battre pour notre pays. C’est défendre les couleurs du pays et aller le plus loin possible. C’est ce qui nous fait vivre et ce qu’on a envie de faire. Je sais qu’il y a beaucoup de comparaisons avec la génération 2002 et nous mais on a envie de faire mieux sinon plus que ça. Le football reste le football et personne ne sait qui va gagner la coupe du monde. Mon rêve c’est de le gagner et de l’amener au Sénégal mais on sait que ce sera très difficile. On n’ira pas là-bas en tourisme. On ira là-bas avec des joueurs déterminés, solidaires qui vont travailler pour essayer de tirer le maximum de cette équipe pour réaliser un grand exploit. Nous y allons avec beaucoup de détermination et de confiance.
Les réservistes
Ce sera Fallou Diagne, Henri Saivet, Adama Mbengue et Famara Diedhiou. On partira avec ces quatre réservistes.
Plan de préparation de Sadio
Sadio a beaucoup joué cette année. Il n’est pas loin d’avoir pratiquement joué 60 matches. Mais c’est le haut niveau et cela veut dire qu’il fait son métier au plus haut métier. J’espère qu’il viendra la coupe aux grandes oreilles. Ça lui permettre d’avoir beaucoup plus confiance en lui. Dans ces cas-là, il sera dans cette dynamique de victoire. Avec les médecins et le préparateur physique, on va l’aménager des entrainements pour le récupérer et lui donner de l’énergie. Sur nos premiers matches amicaux, je pense que ce sera sans Sadio Mané. C’est important de le faire respirer. Pour Khadim Ndiaye ce sera la même chose. Il joue avec Horoya. C’est un gardien de but et je crois qu’il a fait peut-être moins d’efforts que Sadio. Tel que je connais Khadim, avec sa motivation et son mental, quand il va venir il sera prêt et voudra s’entrainer. Je préfère des joueurs qu’il faut devoir retenir que des joueurs qu’il faut pousser. C’est cette mentalité qu’on aura besoin avec des joueurs engagés qui seront capables de toucher quelque chose qu’ils n’ont jamais touché de leur carrière. Une coupe du monde se joue comme ça surtout quand on est le Sénégal. On va jouer avec nos vertus que sont la détermination, le « foula », le « djom » et toutes ses valeurs qui font l’équipe nationale du Sénégal.
Absence de Djilobodji
Djilobodji s’était absenté de l’équipe nationale depuis pratiquement trois ans. Il avait pas mal de soucis avec les clubs où il avait signé. Mais depuis cette année, il a eu à retrouver son temps de jeu qu’il avait perdu depuis deux ans. C’était normal qu’il revienne dans l’équipe avec ses deux matches amicaux de préparation au mois de mars. Mais aujourd’hui Kara Mbodj revient parce qu’il a travaillé dur. Il est aujourd’hui sur le banc de touche avec Anderlecht. J’espère qu’il jouera ce week-end. Kara c’est quand même 45 sélections pour 5 buts. C’est un leader, un tôlier de notre équipe. Aujourd’hui je préfère partir avec Kara Mbodj et je sais que Djilobodji ne démérite pas aussi. Mais il y a des choix et on doit les prendre. Il y a plus de 1500 joueurs sénégalais dans le marché qui sont capables d’intégrer l’équipe nationale du Sénégal. Ce qui est difficile quand on est sélectionneur dans un pays comme le Sénégal c’est qu’il faut décider et il faut faire ces choix-là.
Préparation en plein mois de ramadan
Je préfère parler de football. Je n’ai pas envie de parler de de religion. Je suis musulman et ce que je peux dire par là c’est que tout le monde sait que le sport de haut niveau n’est pas compatible avec le ramadan. Aujourd’hui je suis responsable de la santé des joueurs. S’il arrive quelque chose à ses joueurs parce qu’ils sont déshydratés, parce qu’ils leur manquent quelque chose, je serai le premier à être responsable. Ce sont des choses qu’on va régler en interne. Il y a beaucoup de choses qui se passent dans notre équipe nationale et ce n’est pas la peine de le dire. On a des joueurs intelligents qui ont envie de réaliser quelque chose de grand. Ils se donneront tous les moyens pour y arriver. C’est une sauce interne.
Compétitivité de Kara
Si j’avais un seul doute du fait que Kara ne serait pas compétitif, je ne l’aurai pas pris. Si je l’ai pris c’est parce que depuis le mois de janvier, personnellement, j’ai suivi l’évolution du garçon avec nos médecins, nos préparateurs physiques et les médecins d’Anderlecht. Si on fait venir Kara c’est parce que nous croyons qu’il va être à 100%. Je n’ai pas de doutes parce que c’est un garçon qui aime son pays et qui ne jouera pas avec ça. Si Kara Mbodj ne pouvait pas être à 100% je suis sûr et certain que ce sera le premier à le dire.
Absence de Santy Ngom
Santy c’est un jeune joueur que j’ai amené dans la Tanière. Avant de l’amener, beaucoup de gens se sont dit où est ce qu’il est allé chercher ce joueur. Aujourd’hui ça me fait plaisir de demander son absence. C’est un garçon qui a un tout petit du mal à avoir du temps de jeu et qui est un tout petit en retard par rapport à des joueurs comme Ismaila Sarr, Sadio Mané ou encore Mbaye Niang qui ont un peu plus de temps de jeu et qui ont la connaissance de la Tanière et du football international. Il faut rester persuadé que c’est une valeur sûre pour le futur. On va continuer à le suivre.
Absence Pape Seydou Ndiaye
Pape Seydou Ndiaye est un joueur que je connais. Ces premiers pas en sélection que ce soit avec les U23 et l’équipe nationale A, c’est moi qui lui ait donné. J’ai eu toujours confiance en lui. Il lui reste une marge de progression. Il doit encore progresser. Et aujourd’hui quand je prends nos trois gardiens je pense qu’ils ont plus d’expérience et plus de vécu que lui. Il fait partie de ces garçons dont l’avenir du football sénégalais leur appartient. Dans cette coupe du monde, je préfère partir avec Khadim Ndiaye, Alfred Gomis et Abdoulaye Diallo.
Problème d’équilibre
Il y a la polyvalence de nos joueurs qui nous permet de dire que si on a un problème derrière, on a un Alfred Ndiaye ou un Salif Sané qui est capable de reculer. Sur ce côté-là, il n’y a aucun problème. Tout dépendra de notre stratégie. Est-ce qu’on veut jouer avec deux attaquants ou est-ce qu’on veut avec trois ou un seul attaquant ? Aujourd’hui on a ce qu’il faut pour jouer dans n’importe quel système et cela est intéressant.
Complémentarité dans l'axe
On a souvent joué avec un binôme Kara Mbodj – Kalidou Koulibaly. Mais on a eu aussi notamment eu lors de notre dernier match officiel contre l’Afrique du Sud, Kara Mbodj a joué avec Cheikhou Kouyaté. Koulibaly a eu à jouer aussi avec Kouyaté. On sait qu’il n’y a pas de problème à ce niveau. Salif Sané est aussi capable de jouer à ce poste. Nous allons voir avec Kara qui va continuer à progresser et à travailler. Je suis sûr et certain qu’avec nos trois matches amicaux qui nous reste, s’il retrouve du temps de jeu, il peut revenir à son meilleur niveau.
Je suis toujours dans le souci de continuité et de cohérence. Je vais donner la même réponse comme avec Saliou Ciss. Mame Biram fait partie des cadres de l’équipe. En début de saison il a quelques soucis du fait qu’il a été repositionné dans le couloir dans un système à 3. Depuis que le nouvel entraineur est arrivé, il a quand même repris sa place dans l’axe en tant qu’attaquant. Famara je le connais aussi. Il a eu sa chance. C’est un garçon qui est plus jeune. Je pense que l’avenir lui appartient. J’ai eu à le sélectionner et je fais d’ailleurs partie de ces entraineurs qui l’ont amené en équipe nationale. Je suis bien placé pour connaitre la qualité du garçon. C’est vrai qu’il est partie joue en deuxième division en Angleterre. J’ai suivi ses performances mais Mame Biram ne démérite pas non plus.
Brassard de capitaine
Kouyaté est un bon capitaine mais c’est vrai qu’être capitaine c’est plus que ça. C’est de l’engagement. Il lui faudra aussi des gens autour de lui capable de l’aider. Moi j’ai été capitaine en 2002 mais j’avais des gens comme Ferdinand Coly, Pape Malick Diop, Salif Diao. Il y avait plusieurs capitaines. Dans cette équipe nationale je pense que c’est pareil. Aujourd’hui c’est Cheikhou qui le porte mais je pourrai le donner à Cheikh Ndoye, Kalidou Koulibaly ou encore Sadio Mané. On a des leaders dans chaque compartiment du jeu. Ce qui est important c’est que nous soyons tous dans le même objectif, dans la même détermination et se préparer pour aller faire plaisir à nos supporters et à notre peuple.
Message à Sadio Mané pour la finale de la Ligue des champions
Sadio Mané fait partie aujourd’hui des meilleurs joueurs de l’histoire du football sénégalais. Si ce n’est pas le meilleur, il fera partie des trois meilleurs. J’ai une relation particulière avec Sadio. Je ne lui parle pas tout le temps au téléphone. De temps à temps je lui envoie des messages pour ne pas trop le perturber parce que je sais qu’actuellement il doit recevoir des coups de fil et des sollicitations de partout. J’ai été joueur et je sais que par moment le joueur a besoin d’être seul dans son monde. Mais il sait que je suis avec lui. Il sait que le pays, le continent est avec lui. Les finales ça se gagne. J’espère que samedi prochain il rentrera encore plus dans l’histoire du football sénégalais.
Manque d’engouement par rapport à 2002
Je ne suis pas inquiet. Je sais que ça viendra. Je voyage beaucoup dans le pays parce que je ne suis pas seulement resté à Dakar. Je suis partout dans le Sénégal. Je pense que les gens attendent cette coupe du monde. Ils l’attendent avec impatience. Ils veulent qu’on représente nos couleurs et qu’on se batte pour leur faire plaisir. Nous ne s’y sommes pas encore mais notre premier match contre la Pologne, tout le Sénégal sera derrière nous.
Stage à Dakar
Je serai à l’hôtel à partir de samedi. Les joueurs seront là à partir du lundi. D’autres m’ont demandé de rester deux jours parce que leur championnat finit le dimanche. On a décidé de leur laisser deux jours pour qu’ils puissent régler leurs problèmes personnels. D’autres ont déjà arrêté leur championnat. C’est le cas des Anglais et des Belges. On aura quand même un noyau sur lequel on pourra travailler. En réalité avant la remise du drapeau avec le président, le groupe sera au complet et on ira prendre le drapeau et partir sur notre camp de base à Vittel.
Etat de forme de Diao Baldé
Il a été à l’arrêt depuis bientôt trois semaines mais on le suit. Il a repris les entrainements la semaine dernière. Il est avec le groupe et s’entraine normalement. Quand il va arriver, avec nos médecins et notre préparateur physique, on va le ménager et l’amener à être prêt pour le premier match.
Objectif du Sénégal pour cette coupe du monde
Notre objectif c’est de faire plaisir au peuple. C’est faire un meilleur tournoi, c’est nous battre pour notre pays. C’est défendre les couleurs du pays et aller le plus loin possible. C’est ce qui nous fait vivre et ce qu’on a envie de faire. Je sais qu’il y a beaucoup de comparaisons avec la génération 2002 et nous mais on a envie de faire mieux sinon plus que ça. Le football reste le football et personne ne sait qui va gagner la coupe du monde. Mon rêve c’est de le gagner et de l’amener au Sénégal mais on sait que ce sera très difficile. On n’ira pas là-bas en tourisme. On ira là-bas avec des joueurs déterminés, solidaires qui vont travailler pour essayer de tirer le maximum de cette équipe pour réaliser un grand exploit. Nous y allons avec beaucoup de détermination et de confiance.
Les réservistes
Ce sera Fallou Diagne, Henri Saivet, Adama Mbengue et Famara Diedhiou. On partira avec ces quatre réservistes.
Plan de préparation de Sadio
Sadio a beaucoup joué cette année. Il n’est pas loin d’avoir pratiquement joué 60 matches. Mais c’est le haut niveau et cela veut dire qu’il fait son métier au plus haut métier. J’espère qu’il viendra la coupe aux grandes oreilles. Ça lui permettre d’avoir beaucoup plus confiance en lui. Dans ces cas-là, il sera dans cette dynamique de victoire. Avec les médecins et le préparateur physique, on va l’aménager des entrainements pour le récupérer et lui donner de l’énergie. Sur nos premiers matches amicaux, je pense que ce sera sans Sadio Mané. C’est important de le faire respirer. Pour Khadim Ndiaye ce sera la même chose. Il joue avec Horoya. C’est un gardien de but et je crois qu’il a fait peut-être moins d’efforts que Sadio. Tel que je connais Khadim, avec sa motivation et son mental, quand il va venir il sera prêt et voudra s’entrainer. Je préfère des joueurs qu’il faut devoir retenir que des joueurs qu’il faut pousser. C’est cette mentalité qu’on aura besoin avec des joueurs engagés qui seront capables de toucher quelque chose qu’ils n’ont jamais touché de leur carrière. Une coupe du monde se joue comme ça surtout quand on est le Sénégal. On va jouer avec nos vertus que sont la détermination, le « foula », le « djom » et toutes ses valeurs qui font l’équipe nationale du Sénégal.
Absence de Djilobodji
Djilobodji s’était absenté de l’équipe nationale depuis pratiquement trois ans. Il avait pas mal de soucis avec les clubs où il avait signé. Mais depuis cette année, il a eu à retrouver son temps de jeu qu’il avait perdu depuis deux ans. C’était normal qu’il revienne dans l’équipe avec ses deux matches amicaux de préparation au mois de mars. Mais aujourd’hui Kara Mbodj revient parce qu’il a travaillé dur. Il est aujourd’hui sur le banc de touche avec Anderlecht. J’espère qu’il jouera ce week-end. Kara c’est quand même 45 sélections pour 5 buts. C’est un leader, un tôlier de notre équipe. Aujourd’hui je préfère partir avec Kara Mbodj et je sais que Djilobodji ne démérite pas aussi. Mais il y a des choix et on doit les prendre. Il y a plus de 1500 joueurs sénégalais dans le marché qui sont capables d’intégrer l’équipe nationale du Sénégal. Ce qui est difficile quand on est sélectionneur dans un pays comme le Sénégal c’est qu’il faut décider et il faut faire ces choix-là.
Préparation en plein mois de ramadan
Je préfère parler de football. Je n’ai pas envie de parler de de religion. Je suis musulman et ce que je peux dire par là c’est que tout le monde sait que le sport de haut niveau n’est pas compatible avec le ramadan. Aujourd’hui je suis responsable de la santé des joueurs. S’il arrive quelque chose à ses joueurs parce qu’ils sont déshydratés, parce qu’ils leur manquent quelque chose, je serai le premier à être responsable. Ce sont des choses qu’on va régler en interne. Il y a beaucoup de choses qui se passent dans notre équipe nationale et ce n’est pas la peine de le dire. On a des joueurs intelligents qui ont envie de réaliser quelque chose de grand. Ils se donneront tous les moyens pour y arriver. C’est une sauce interne.
Compétitivité de Kara
Si j’avais un seul doute du fait que Kara ne serait pas compétitif, je ne l’aurai pas pris. Si je l’ai pris c’est parce que depuis le mois de janvier, personnellement, j’ai suivi l’évolution du garçon avec nos médecins, nos préparateurs physiques et les médecins d’Anderlecht. Si on fait venir Kara c’est parce que nous croyons qu’il va être à 100%. Je n’ai pas de doutes parce que c’est un garçon qui aime son pays et qui ne jouera pas avec ça. Si Kara Mbodj ne pouvait pas être à 100% je suis sûr et certain que ce sera le premier à le dire.
Absence de Santy Ngom
Santy c’est un jeune joueur que j’ai amené dans la Tanière. Avant de l’amener, beaucoup de gens se sont dit où est ce qu’il est allé chercher ce joueur. Aujourd’hui ça me fait plaisir de demander son absence. C’est un garçon qui a un tout petit du mal à avoir du temps de jeu et qui est un tout petit en retard par rapport à des joueurs comme Ismaila Sarr, Sadio Mané ou encore Mbaye Niang qui ont un peu plus de temps de jeu et qui ont la connaissance de la Tanière et du football international. Il faut rester persuadé que c’est une valeur sûre pour le futur. On va continuer à le suivre.
Absence Pape Seydou Ndiaye
Pape Seydou Ndiaye est un joueur que je connais. Ces premiers pas en sélection que ce soit avec les U23 et l’équipe nationale A, c’est moi qui lui ait donné. J’ai eu toujours confiance en lui. Il lui reste une marge de progression. Il doit encore progresser. Et aujourd’hui quand je prends nos trois gardiens je pense qu’ils ont plus d’expérience et plus de vécu que lui. Il fait partie de ces garçons dont l’avenir du football sénégalais leur appartient. Dans cette coupe du monde, je préfère partir avec Khadim Ndiaye, Alfred Gomis et Abdoulaye Diallo.
Problème d’équilibre
Il y a la polyvalence de nos joueurs qui nous permet de dire que si on a un problème derrière, on a un Alfred Ndiaye ou un Salif Sané qui est capable de reculer. Sur ce côté-là, il n’y a aucun problème. Tout dépendra de notre stratégie. Est-ce qu’on veut jouer avec deux attaquants ou est-ce qu’on veut avec trois ou un seul attaquant ? Aujourd’hui on a ce qu’il faut pour jouer dans n’importe quel système et cela est intéressant.
Complémentarité dans l'axe
On a souvent joué avec un binôme Kara Mbodj – Kalidou Koulibaly. Mais on a eu aussi notamment eu lors de notre dernier match officiel contre l’Afrique du Sud, Kara Mbodj a joué avec Cheikhou Kouyaté. Koulibaly a eu à jouer aussi avec Kouyaté. On sait qu’il n’y a pas de problème à ce niveau. Salif Sané est aussi capable de jouer à ce poste. Nous allons voir avec Kara qui va continuer à progresser et à travailler. Je suis sûr et certain qu’avec nos trois matches amicaux qui nous reste, s’il retrouve du temps de jeu, il peut revenir à son meilleur niveau.