Suspendu pour une durée de 10 ans, l’ancien président de la Fédération sénégalaise de basket-ball, Baba Tandian surpris par une telle décision, dit ne pas être ébranlé par le bureau fédéral dans un entretien avec nos confrères du quotidien Enquête+.
« Cette suspension n’est qu’une forfaiture, à mes yeux. C’est la première fois d’ailleurs que la Fédération sénégalaise de basket inflige une sanction aussi lourde à un dirigeant. Le bureau fédéral m’a suspendu pour une durée de 10 ans, sans pour autant apporter des preuves concrètes. Ils ont profité de cette période de Covid-19 pour débattre sur cette affaire, se débarrasser de moi et vite évacuer le dossier. Je dis que la sanction était préméditée.
Malheureusement, les choses sont devenues compliquées, parce que des amateurs du basket se sont levés pour dire non. Je suis un acteur du basket et un ancien président de la fédération. Donc, ces deux statuts me donnent le droit de leur demander des comptes. Mais dès que je les interpelle, ils portent plainte et m’amènent au tribunal » , réplique Tandian.
Toutefois Baba Tandian et son équipe, le Saint-Louis basket club, ne comptent pas laisser les choses tel qu’elles sont. Ils ont a décidé de déposer un recours contre la sanction. « Ma conviction est que ma suspension est illégale. Du coup, je dis que le recours est à la fois logique et normal. Je dirai même que mon club aura gain de cause, parce que le procès-verbal est tellement rempli
d’incohérences et d’irrégularités ! Et j’ai l’impression que ceux qui l’ont rédigé ne sont pas des juristes ou ils ignorent le droit. Le plus grave, c’est qu’ils n’ont pas bien lu les textes de la fédération. Ils ont interprété le règlement selon leur convenance pour sanctionner. Mais ça ne passera pas. Ils ont affaire avec une grande équipe, le Saint-Louis basket club. Ce club est composé de grands dirigeants responsables.
Ils sont bien outillés pour se défendre avec des juristes à l’interne. Ils ont bien décortiqué les textes de la fédération. Ils ont constaté qu’il y a des choses excessivement graves avec interprétation abusive que le bureau fédéral a faite de l’article 74. Ce texte dit clairement que le bureau fédéral peut sanctionner uniquement un licencié, une association, une équipe ou une personne détentrice d’une carte officielle de la fédération. Ce qui n’est pas encore le cas pour moi, car je n’ai pas encore pris service. Il y a aussi le faux, commis par le secrétaire général adjoint. Il a fait une usurpation de fonction en prenant la place de son supérieur, le secrétaire général de la fédération. Celui-ci devant être un fonctionnaire de la hiérarchie A du ministère des Sports. C’est lui qui devait signer les convocations, mais la fédération ne dispose pas de secrétaire actuellement. Et à son absence, le secrétaire général adjoint a fait un entête et signé à sa place sans la note par ordre. La mention PO était obligatoire, du moment que le secrétaire général n’a pas signé.
Je considère qu’il y a une dictature rampante qui ne dit pas son nom, dans cette fédération, et personne n’ose le dire. C’est moi qui prends l’initiative de dénoncer, à travers la presse, les dérives que certains membres murmurent à l’interne. C’est pour cela que mes réactions irritent les responsables de la fédération, car ils veulent un silence total et ça ne peut pas continuer », dénonce l’ancien président de la fédération.
« Cette suspension n’est qu’une forfaiture, à mes yeux. C’est la première fois d’ailleurs que la Fédération sénégalaise de basket inflige une sanction aussi lourde à un dirigeant. Le bureau fédéral m’a suspendu pour une durée de 10 ans, sans pour autant apporter des preuves concrètes. Ils ont profité de cette période de Covid-19 pour débattre sur cette affaire, se débarrasser de moi et vite évacuer le dossier. Je dis que la sanction était préméditée.
Malheureusement, les choses sont devenues compliquées, parce que des amateurs du basket se sont levés pour dire non. Je suis un acteur du basket et un ancien président de la fédération. Donc, ces deux statuts me donnent le droit de leur demander des comptes. Mais dès que je les interpelle, ils portent plainte et m’amènent au tribunal » , réplique Tandian.
Toutefois Baba Tandian et son équipe, le Saint-Louis basket club, ne comptent pas laisser les choses tel qu’elles sont. Ils ont a décidé de déposer un recours contre la sanction. « Ma conviction est que ma suspension est illégale. Du coup, je dis que le recours est à la fois logique et normal. Je dirai même que mon club aura gain de cause, parce que le procès-verbal est tellement rempli
d’incohérences et d’irrégularités ! Et j’ai l’impression que ceux qui l’ont rédigé ne sont pas des juristes ou ils ignorent le droit. Le plus grave, c’est qu’ils n’ont pas bien lu les textes de la fédération. Ils ont interprété le règlement selon leur convenance pour sanctionner. Mais ça ne passera pas. Ils ont affaire avec une grande équipe, le Saint-Louis basket club. Ce club est composé de grands dirigeants responsables.
Ils sont bien outillés pour se défendre avec des juristes à l’interne. Ils ont bien décortiqué les textes de la fédération. Ils ont constaté qu’il y a des choses excessivement graves avec interprétation abusive que le bureau fédéral a faite de l’article 74. Ce texte dit clairement que le bureau fédéral peut sanctionner uniquement un licencié, une association, une équipe ou une personne détentrice d’une carte officielle de la fédération. Ce qui n’est pas encore le cas pour moi, car je n’ai pas encore pris service. Il y a aussi le faux, commis par le secrétaire général adjoint. Il a fait une usurpation de fonction en prenant la place de son supérieur, le secrétaire général de la fédération. Celui-ci devant être un fonctionnaire de la hiérarchie A du ministère des Sports. C’est lui qui devait signer les convocations, mais la fédération ne dispose pas de secrétaire actuellement. Et à son absence, le secrétaire général adjoint a fait un entête et signé à sa place sans la note par ordre. La mention PO était obligatoire, du moment que le secrétaire général n’a pas signé.
Je considère qu’il y a une dictature rampante qui ne dit pas son nom, dans cette fédération, et personne n’ose le dire. C’est moi qui prends l’initiative de dénoncer, à travers la presse, les dérives que certains membres murmurent à l’interne. C’est pour cela que mes réactions irritent les responsables de la fédération, car ils veulent un silence total et ça ne peut pas continuer », dénonce l’ancien président de la fédération.