A l’occasion d’une interview accordée au journal algérien Le Buteur, le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, a notamment commenté le cas Houssem Aouar (Lyon), convoité par les Fennecs.
Interviewé par le journal algérien Le Buteur, qui l’avait désigné entraîneur de l’année 2018, le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, a fait le tour de l’actualité qui concerne les deux pays, avec en premier lieu le cas du Lyonnais Houssem Aouar. Actuellement international Espoirs français et plus très loin des A, le jeune milieu de terrain est également convoité par l’Algérie, le pays de ses origines.
"Je ne prends pas de contact pour vendre des paillettes aux joueurs", a assuré le champion du monde 2018 pour couper court à certaines rumeurs le soupçonnant de vouloir hâter la première convocation du Gone afin de le bloquer vis-à-vis de l’Algérie. "Evidemment, c’est un joueur qui fait partie de la génération Espoirs qui s’est qualifiée pour le championnat d’Europe qui aura lieu au mois de juin prochain. Evidemment, on le suit comme d’autres joueurs. Mais je ne vais pas faire de démarches avant que je prenne la décision de le sélectionner. J’ai entendu dire que l’Algérie voulait le faire venir. Je ne vais pas m’opposer, ça fait partie de la liberté qu’a le joueur de pouvoir choisir l’une ou l’autre des équipes nationales. Voilà, il y a beaucoup de concurrence", a expliqué l’ancien entraîneur de l’OM, qui est ensuite revenu sur le cas d’un autre Lyonnais, Nabil Fekir. En 2015, au terme d’un feuilleton à rebondissements, le milieu offensif avait finalement préféré les Bleus aux Fennecs.
"Fekir a fait un choix professionnel"
"J’ai tout fait pour qu’il vienne jouer en équipe de France. Mais ce n’était certainement pas pour l’empêcher de jouer pour l’Algérie. Il (Nabil Fekir) est comme beaucoup de joueurs qui ont la double nationalité. Ils ont cette liberté. Je n’ai jamais sélectionné un joueur juste pour l’empêcher d’aller jouer contre le pays de l’autre nation. Et je ne le ferai jamais. Quand je prends un joueur, c’est parce que j’estime qu’il peut apporter un plus à l’équipe de France. Et Nabil l’a prouvé. (…) A la Coupe du monde, il faisait partie des 23, et je sais qu’il est très fier de ce titre de champion du monde", a souligné Deschamps. "Et ce n’est pas pour ça qu’il va négliger ses racines. Il est très attaché à l’Algérie et à sa famille. Il a fait un choix professionnel. Humainement, ce n’est pas très évident, mais c’est un choix professionnel. Et moi, je suis très heureux qu’il ait pu choisir l’équipe de France."
Interrogé ensuite sur la tenue d’un éventuel match France-Algérie qui plairait beaucoup au président de la FFF, Noël Le Graët, "DD" n’a pas fermé la porte, mais pas pour l’année 2019. "Pourquoi pas ? Ce n’est pas programmé pour cette année puisque nous avons des matchs de qualification et que tout est bouclé. C’est un match qui a déjà eu lieu par le passé, même si malheureusement, il y a eu des incidents qui n’auraient pas dû avoir lieu. Il n’y a donc pas de raison pour qu’on ne programme pas une autre confrontation", a conclu Deschamps.
Afrik Foot
Interviewé par le journal algérien Le Buteur, qui l’avait désigné entraîneur de l’année 2018, le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, a fait le tour de l’actualité qui concerne les deux pays, avec en premier lieu le cas du Lyonnais Houssem Aouar. Actuellement international Espoirs français et plus très loin des A, le jeune milieu de terrain est également convoité par l’Algérie, le pays de ses origines.
"Je ne prends pas de contact pour vendre des paillettes aux joueurs", a assuré le champion du monde 2018 pour couper court à certaines rumeurs le soupçonnant de vouloir hâter la première convocation du Gone afin de le bloquer vis-à-vis de l’Algérie. "Evidemment, c’est un joueur qui fait partie de la génération Espoirs qui s’est qualifiée pour le championnat d’Europe qui aura lieu au mois de juin prochain. Evidemment, on le suit comme d’autres joueurs. Mais je ne vais pas faire de démarches avant que je prenne la décision de le sélectionner. J’ai entendu dire que l’Algérie voulait le faire venir. Je ne vais pas m’opposer, ça fait partie de la liberté qu’a le joueur de pouvoir choisir l’une ou l’autre des équipes nationales. Voilà, il y a beaucoup de concurrence", a expliqué l’ancien entraîneur de l’OM, qui est ensuite revenu sur le cas d’un autre Lyonnais, Nabil Fekir. En 2015, au terme d’un feuilleton à rebondissements, le milieu offensif avait finalement préféré les Bleus aux Fennecs.
"Fekir a fait un choix professionnel"
"J’ai tout fait pour qu’il vienne jouer en équipe de France. Mais ce n’était certainement pas pour l’empêcher de jouer pour l’Algérie. Il (Nabil Fekir) est comme beaucoup de joueurs qui ont la double nationalité. Ils ont cette liberté. Je n’ai jamais sélectionné un joueur juste pour l’empêcher d’aller jouer contre le pays de l’autre nation. Et je ne le ferai jamais. Quand je prends un joueur, c’est parce que j’estime qu’il peut apporter un plus à l’équipe de France. Et Nabil l’a prouvé. (…) A la Coupe du monde, il faisait partie des 23, et je sais qu’il est très fier de ce titre de champion du monde", a souligné Deschamps. "Et ce n’est pas pour ça qu’il va négliger ses racines. Il est très attaché à l’Algérie et à sa famille. Il a fait un choix professionnel. Humainement, ce n’est pas très évident, mais c’est un choix professionnel. Et moi, je suis très heureux qu’il ait pu choisir l’équipe de France."
Interrogé ensuite sur la tenue d’un éventuel match France-Algérie qui plairait beaucoup au président de la FFF, Noël Le Graët, "DD" n’a pas fermé la porte, mais pas pour l’année 2019. "Pourquoi pas ? Ce n’est pas programmé pour cette année puisque nous avons des matchs de qualification et que tout est bouclé. C’est un match qui a déjà eu lieu par le passé, même si malheureusement, il y a eu des incidents qui n’auraient pas dû avoir lieu. Il n’y a donc pas de raison pour qu’on ne programme pas une autre confrontation", a conclu Deschamps.
Afrik Foot
Accueil
Version imprimable
Partager
