Invité du forum des journalistes sportifs ce samedi, Yatma Diaw, président de l’AS Ville de Dakar a été interpellé sur le mode de financement de son club. Le patron du club champion du Sénégal a énuméré les sources de revenus de sa formation. Il a aussi évoqué les causes qui empêchent l’équipe nationale de basket à triompher à nouveau sur le toit de l’Afrique.*
Sources de financement de l’ASVD
Nous recevons une subvention de la mairie de Dakar et c’est l’occasion de remercier Soham El Wardini. Elle a augmenté la subvention et a offert un bus pour les déplacements de l’équipe. Les agents municipaux ont adhéré et on prélève une somme sur leurs salaires qui sera reversée dans les caisses du club. A cela, il faut ajouter les organisations que nous faisons pour collecter des fonds. Je peux citer les soirées de gala et autres manifestations. La subvention n’est pas fixe. Elle dépend des recrutements, de la prise en charge salariale du club. C’est sur cette base que nous allons exposer le projet aux autorités. C’est sur cette base que nous fixons le budget qui varie entre 80 et 100 millions en fonction des priorités.
Sur l’équipe nationale masculine
Je ne dirais pas ce sont des contreperformances. Le Sénégal fait partie des 4 meilleurs d’Afrique. On s’est qualifié aux championnats du monde et au tournoi de qualification olympique. Seulement, il faut noter que nous n’avons pas gagné depuis plus de 20 ans. Le problème fondamental est d’avoir nos meilleurs joueurs à temps. Les Sénégalais brillent partout et on doit avoir les meilleurs du moment. C’est difficile parfois et les joueurs ne puissent pas se libérer lors de certaines compétitions africaines. Je demande pourquoi on ne peut pas organiser comme on a fait avec les filles. En 2017, on avait gagné tous nos matches à Dakar et cet engouement populaire pourrait être une motivation supplémentaire pour les joueurs. Je crois qu’on peut réfléchir sur tout ça pour mettre fin à cette longue disette.
Plateforme pour le renouveau ?
Elle a été mise sur pied en direction des renouvèlements qui devaient se tenir pour apporter une nouvelle réflexion sur les textes du basket. Donc, ce n’était pas une plateforme pour s’opposer à la Fédération ou de substitution. C’était un groupe de réflexion pour que nos doléances puissent être prises en compte. Depuis lors, il n’y a pas eu de réunion et la plateforme n’est pas d’actualité. Nous l’avions mis en place pour se faire entendre. On félicite El Hadji Sarr (chargé de communication de la FSBB) qui a pu intégrer la Fédération. J’étais dans cette plateforme pour poser un débat d’idées et non occuper un poste au sein de la Fédération. Je pense que l’équipe fédérale est en train de prendre en compte nos préoccupations. Ce qui reste c’est d’aller vers un championnat professionnel. C’était l’idée phare de la plateforme et cela permettrait aux clubs de vivre du basket. Il y a des clubs qui sont professionnels au regard de leur organisation interne.
Dernier mot…
C’est de prier pour que la pandémie disparaisse. Nous avons que le basket après notre travail professionnel. Nous voulons retrouver le stadium Marius Ndiaye et son public qui nous manquent temps. Je me permettrai de donner mon avis sur la limitation des mandats au niveau de la Fédération. Je suis en phase avec Me Babacar Ndiaye sur ce point. Au niveau des clubs, on nous accepte de faire 2 ou 6 mandats et on ne veut pas appliquer cette option au niveau de la Fédération qui n’est rien d’autre que le regroupement des clubs. Si on accepte que les présidents de clubs puissent faire autant de mandats, pourquoi on le refuserait au sein de la FSBB. On ne doit pas mettre les textes pour exclure qui que ce soit. On est dans un mouvement associatif et c’est la confiance des acteurs qui doit déterminer les personnes dirigeantes. On doit faire une très grande réflexion, de façon impersonnelle et que chacun puisse donner sa position par rapport à ça. Ma position est claire sur cette question, j’adhère aux déclarations de Me Babacar Ndiaye. Il faut qu’on aille vers le championnat professionnel si nous voulons développer cette discipline. Si c’est le basket qui nous intéresse, je pense que les gens doivent laisser leur personne et réfléchir sur les projets de développement.
Sport221.com
Sources de financement de l’ASVD
Nous recevons une subvention de la mairie de Dakar et c’est l’occasion de remercier Soham El Wardini. Elle a augmenté la subvention et a offert un bus pour les déplacements de l’équipe. Les agents municipaux ont adhéré et on prélève une somme sur leurs salaires qui sera reversée dans les caisses du club. A cela, il faut ajouter les organisations que nous faisons pour collecter des fonds. Je peux citer les soirées de gala et autres manifestations. La subvention n’est pas fixe. Elle dépend des recrutements, de la prise en charge salariale du club. C’est sur cette base que nous allons exposer le projet aux autorités. C’est sur cette base que nous fixons le budget qui varie entre 80 et 100 millions en fonction des priorités.
Sur l’équipe nationale masculine
Je ne dirais pas ce sont des contreperformances. Le Sénégal fait partie des 4 meilleurs d’Afrique. On s’est qualifié aux championnats du monde et au tournoi de qualification olympique. Seulement, il faut noter que nous n’avons pas gagné depuis plus de 20 ans. Le problème fondamental est d’avoir nos meilleurs joueurs à temps. Les Sénégalais brillent partout et on doit avoir les meilleurs du moment. C’est difficile parfois et les joueurs ne puissent pas se libérer lors de certaines compétitions africaines. Je demande pourquoi on ne peut pas organiser comme on a fait avec les filles. En 2017, on avait gagné tous nos matches à Dakar et cet engouement populaire pourrait être une motivation supplémentaire pour les joueurs. Je crois qu’on peut réfléchir sur tout ça pour mettre fin à cette longue disette.
Plateforme pour le renouveau ?
Elle a été mise sur pied en direction des renouvèlements qui devaient se tenir pour apporter une nouvelle réflexion sur les textes du basket. Donc, ce n’était pas une plateforme pour s’opposer à la Fédération ou de substitution. C’était un groupe de réflexion pour que nos doléances puissent être prises en compte. Depuis lors, il n’y a pas eu de réunion et la plateforme n’est pas d’actualité. Nous l’avions mis en place pour se faire entendre. On félicite El Hadji Sarr (chargé de communication de la FSBB) qui a pu intégrer la Fédération. J’étais dans cette plateforme pour poser un débat d’idées et non occuper un poste au sein de la Fédération. Je pense que l’équipe fédérale est en train de prendre en compte nos préoccupations. Ce qui reste c’est d’aller vers un championnat professionnel. C’était l’idée phare de la plateforme et cela permettrait aux clubs de vivre du basket. Il y a des clubs qui sont professionnels au regard de leur organisation interne.
Dernier mot…
C’est de prier pour que la pandémie disparaisse. Nous avons que le basket après notre travail professionnel. Nous voulons retrouver le stadium Marius Ndiaye et son public qui nous manquent temps. Je me permettrai de donner mon avis sur la limitation des mandats au niveau de la Fédération. Je suis en phase avec Me Babacar Ndiaye sur ce point. Au niveau des clubs, on nous accepte de faire 2 ou 6 mandats et on ne veut pas appliquer cette option au niveau de la Fédération qui n’est rien d’autre que le regroupement des clubs. Si on accepte que les présidents de clubs puissent faire autant de mandats, pourquoi on le refuserait au sein de la FSBB. On ne doit pas mettre les textes pour exclure qui que ce soit. On est dans un mouvement associatif et c’est la confiance des acteurs qui doit déterminer les personnes dirigeantes. On doit faire une très grande réflexion, de façon impersonnelle et que chacun puisse donner sa position par rapport à ça. Ma position est claire sur cette question, j’adhère aux déclarations de Me Babacar Ndiaye. Il faut qu’on aille vers le championnat professionnel si nous voulons développer cette discipline. Si c’est le basket qui nous intéresse, je pense que les gens doivent laisser leur personne et réfléchir sur les projets de développement.
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