Teungueth FC-Cheikh Guèye : « ces deux derniers mois, j’ai perdu 6 à 7 kilos »


Rédigé le Lundi 27 Mai 2024 à 02:48 | Lu 73 fois | 0 commentaire(s)



C’est un Cheikh Guèye soulagé et libéré avec le sentiment d’un devoir accompli qui s’est présenté devant la presse, ce samedi 26 mai 2024, après la victoire contre Génération Foot (1-0), validant le 2e titre de champion du Sénégal de l’histoire du club. L’entraîneur est revenu sur les hauts et les bas de la saison, les moments clés du sacre…
 
Entretien
 
Coach, vous devrez être en ce moment un homme heureux et soulagé après ce sacre ?
 
Après cette victoire, nous remercions le Bon Dieu. Durant la compétition, il se pourrait que nous ayons tenus des propos qui ont dérangé certaines personnes. C’est le moment pour nous, de présenter nos excuses à toute personne que nos propos auraient vexés. Cette victoire est celle des Rufisquois, celle du président et de son équipe. Je pense qu’on va la dédier à deux inconditionnels de TFC : Allez Rio et Mère Nabou. Je remercie ma famille, mes amis d’enfance qui m’ont accompagné. Ce métier est très difficile. Et sur les deux derniers mois, j’ai perdu 6 à 7 kilos. Mais le plus important c’est ce que la population gagne.
 
Quels ont été les facteurs déterminants de ce sacre ?
 
Teungueth a été l’équipe la plus constante durant les six derniers mois. Il faut remercier le président qui a débloqué les moyens nécessaires pour qu’on puisse arriver à ce succès. Il faut noter le rôle du staff technique et médical ainsi que de la direction du club dans cette réussite. Les supporters ne sont pas en reste. Ils ont accompagné l’équipe partout pour la mener à la victoire.
Comment avez-vous géré les hauts et les bas durant la saison ?
 
Vous savez, un bon entraîneur ne se contente pas seulement du travail technique, tactique et physique. Le travail mental est tout aussi important. Nous avons eu des défaites très dures comme celle concédée face à Guédiawaye sur le score de 4 à 3. Contre l’AS Pikine également, le revers a été amer. Toutefois nous avons su trouver les ressources adéquates pour revenir. Pour préparer ce match contre GF, nous avons fait appel à un coach mental. Et là nous remercions Cheikh Fall qui a été notre directeur technique. Il nous a mis en rapport avec son frère, professeur de psychologie du sport. L’aspect mental a un rôle fondamental dans le football. Il fallait être costaud au plan mental pour faire face à ces adversaires coriaces.
 
À quel moment de la saison vous avez senti qu’il était possible d’être champion ?
 
Je peux dire que c’est depuis le match contre la Sonacos (1-0, 21e journée). On nous avait prédit un match difficile parce que l’adversaire est coriace. Nous avons joué d’autres matches difficiles contre le Casa Sports, le Jaraaf, l’AS Pikine et même celui d’aujourd’hui, contre Génération Foot. Les matchs contre la Sonacos et le Casa Sports (1-0, 23e journée) ont été déterminants pour gagner le titre.
 
En cours de saison vous avez perdu deux de vos meilleurs éléments en l’occurrence Pa Omar Fall et Mbaye Jacques Diop. Comment avez-vous réussi à maitriser la situation ?
 
C’est ça aussi le sport collectif. On a perdu Pa Omar et Mbaye Jacques Ndiaye. Ce n’était pas du tout évident, ni du côté du président, ni de mon côté. Mais cette équipe n’a pas de star et aucun joueur n’est indispensable ou plus important. J’en profite pour féliciter et remercier ces joueurs qui étaient avec nous lors des phases aller et qui ont terminé la saison ailleurs. Ils nous permis de gagner des matchs quand ils étaient là.
 
C’est votre 3e trophée à TFC après la Coupe de la League en 2023 et le Trophée des champions en début de saison, c’est quoi le secret de cette réussite ?
 
Le seul secret c’est le travail tout en comptant sur l’aide de Dieu. Nous avons accepté aussi les critiques pour avancer. Depuis l’année dernière, nous avons remporté la Coupe de la Ligue, le Trophée des champions et le championnat. Le tout en un an et demi. Dans le foot nous devons  beaucoup travailler. Personnellement je consacre beaucoup de temps à mon métier d’entraîneur qui me fait vivre. Il m’arrive de penser au football à tout moment. Le vendredi, à la mosquée, durant la prière, il m’est arrivé de penser par moment à ce match contre GF, notamment une stratégie pour marquer un coup franc par exemple et remporter ce match.
Dsports


Dans la même rubrique :