Le combat engagé par les lutteurs pour une revue des ponctions financières opérées sur les reliquats a trouvé le soutien de Moustapha Guèye. L’ancien lutteur et Tigre de Fass s’est dit en phase avec les doléances des lutteurs et trouve exagérées ces retenues sur les cachets dénoncées par une bonne frange de l’arène. Pour autant, il a appelé le Cng et les lutteurs à la discussion pour réviser certaines dispositions qui régissent la lutte et l’arbitrage.
Moustapha Guéye est pour la révision du règlement qui régit le fonctionnement actuel de la lutte. Du moins sur certains points qui ont fini de créer un conflit latent entre le Cng de lutte et une bonne frange des lutteurs. L’ancien Tigre de Fass qui s’est largement prononcé sur le plateau de l’émission Jonganté » de la Tfm, dit être en phase avec les lutteurs. « Les Lutteurs ont le droit de défendre leurs intérêts, mais il faut le faire dans la diplomatie, dans un esprit démocratique. Mais il faut aller vers l’apaisement et abordé le sujet. Les lutteurs ont leur liberté. Il faut engager les discussions et revoir les sanctions. Les lutteurs veulent révolutionner la lutte et ils ont raison de se préoccuper de leur avenir. Je dois les soutenir et les conseiller pour qu’ils réussissent. Le Cng doit aujourd’hui les écouter et les convier à la table des discussions », a-t-il indiqué. «Le ministre des Sports a parlé en responsable lorsqu’il dit que l’arène nationale ne sera ouverte que si des solutions ont été trouvées sur ce différend. Pour les lutteurs, le moment est donc venu de décider, de s’exprimer et d’avoir leur mot à dire sur leurs activités. Je suis d’accord qu’il faudra mettre la lutte sur les rails», ajoute-t-il.
Poursuivant son propos, l’ancien Tigre de Fass a tenu à marquer son désaccord sur les sanctions financières qui sont, à son avis, exagérées. « Je ne suis pas d’accord avec les sanctions infligées aux lutteurs. Nous pensons que les règlements sur les ponctions sont exagérés. Les lutteurs qui touchent 100 millions peuvent ne pas le sentir mais ce n’est pas le cas pour les petits cachets de 100.000 FCfa. Ce sont d’ailleurs des cachets qui sont inacceptables. Il faut revoir les règlements et qu’ils soient acceptables par tous les composantes de la lutte. Les promoteurs défendent leur intérêt et pourquoi pas les lutteurs », fustige-t-il.
L’ancien président de l’association des lutteurs a également trouvé à redire sur les sorties jugées délibérées et passibles de sanctions sportives et pécuniaires. Un point qui est du reste le plus controversé dans l’arbitrage. « Les sanctions qui touchent les déplacements ou sorties délibérées durant les combats et les sanctions qui s’en suivent sont une incongruité. Elles constituent à mon avis des freins et ne favorisent pas la lutte», soutient-il.
L’ancien Tigre de Fass n’a également pas manqué de donner son appréciation sur l’exécution par les lutteurs des chorégraphies. Et c’est pour fustiger cette nouvelle tendance en cours dans l’arène. « Chaque lutteur avait sa particularité, un signe distinctif. Aujourd’hui on confond même les lutteurs avec les danseurs et même des danseuses. Le propre des lutteurs, c’est ce que l’on appelle le « Touss », le « Laggeu », le « Sajj » etc. Mais on constate d’autres formes d’expressions. On a l’impression que ce sont des femmes qui dansent. On se rappelle que le Cng avait un moment mis en jeu une prime pour le meilleur « Touss ». Pourquoi ne pas la renouveler. L’essence de la lutte, ce sont les Bakks, les Touss. Si on ne les voit plus, on dénature la lutte», relève Moustapha Guéye.
SUD QUOTIDIEN
Moustapha Guéye est pour la révision du règlement qui régit le fonctionnement actuel de la lutte. Du moins sur certains points qui ont fini de créer un conflit latent entre le Cng de lutte et une bonne frange des lutteurs. L’ancien Tigre de Fass qui s’est largement prononcé sur le plateau de l’émission Jonganté » de la Tfm, dit être en phase avec les lutteurs. « Les Lutteurs ont le droit de défendre leurs intérêts, mais il faut le faire dans la diplomatie, dans un esprit démocratique. Mais il faut aller vers l’apaisement et abordé le sujet. Les lutteurs ont leur liberté. Il faut engager les discussions et revoir les sanctions. Les lutteurs veulent révolutionner la lutte et ils ont raison de se préoccuper de leur avenir. Je dois les soutenir et les conseiller pour qu’ils réussissent. Le Cng doit aujourd’hui les écouter et les convier à la table des discussions », a-t-il indiqué. «Le ministre des Sports a parlé en responsable lorsqu’il dit que l’arène nationale ne sera ouverte que si des solutions ont été trouvées sur ce différend. Pour les lutteurs, le moment est donc venu de décider, de s’exprimer et d’avoir leur mot à dire sur leurs activités. Je suis d’accord qu’il faudra mettre la lutte sur les rails», ajoute-t-il.
Poursuivant son propos, l’ancien Tigre de Fass a tenu à marquer son désaccord sur les sanctions financières qui sont, à son avis, exagérées. « Je ne suis pas d’accord avec les sanctions infligées aux lutteurs. Nous pensons que les règlements sur les ponctions sont exagérés. Les lutteurs qui touchent 100 millions peuvent ne pas le sentir mais ce n’est pas le cas pour les petits cachets de 100.000 FCfa. Ce sont d’ailleurs des cachets qui sont inacceptables. Il faut revoir les règlements et qu’ils soient acceptables par tous les composantes de la lutte. Les promoteurs défendent leur intérêt et pourquoi pas les lutteurs », fustige-t-il.
L’ancien président de l’association des lutteurs a également trouvé à redire sur les sorties jugées délibérées et passibles de sanctions sportives et pécuniaires. Un point qui est du reste le plus controversé dans l’arbitrage. « Les sanctions qui touchent les déplacements ou sorties délibérées durant les combats et les sanctions qui s’en suivent sont une incongruité. Elles constituent à mon avis des freins et ne favorisent pas la lutte», soutient-il.
L’ancien Tigre de Fass n’a également pas manqué de donner son appréciation sur l’exécution par les lutteurs des chorégraphies. Et c’est pour fustiger cette nouvelle tendance en cours dans l’arène. « Chaque lutteur avait sa particularité, un signe distinctif. Aujourd’hui on confond même les lutteurs avec les danseurs et même des danseuses. Le propre des lutteurs, c’est ce que l’on appelle le « Touss », le « Laggeu », le « Sajj » etc. Mais on constate d’autres formes d’expressions. On a l’impression que ce sont des femmes qui dansent. On se rappelle que le Cng avait un moment mis en jeu une prime pour le meilleur « Touss ». Pourquoi ne pas la renouveler. L’essence de la lutte, ce sont les Bakks, les Touss. Si on ne les voit plus, on dénature la lutte», relève Moustapha Guéye.
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