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Ponction du CNG : Moustapha Guèye en phase avec les lutteurs


Rédigé le Mardi 8 Mai 2018 à 14:45 | Lu 75 commentaire(s)



Ponction du CNG : Moustapha Guèye en phase avec les lutteurs
Le combat  engagé par les lutteurs pour une revue des ponctions financières opérées sur les reliquats a  trouvé le soutien de Moustapha Guèye. L’ancien lutteur et Tigre de Fass s’est  dit en phase avec  les doléances des lutteurs et trouve exagérées  ces  retenues sur les cachets dénoncées par une bonne frange de l’arène.  Pour autant, il a appelé le Cng et les lutteurs à la discussion  pour réviser certaines dispositions qui régissent la lutte et l’arbitrage.
 
Moustapha Guéye  est pour la révision du règlement qui régit le fonctionnement actuel de la lutte.  Du moins sur  certains points qui ont  fini de créer un conflit latent entre le Cng  de lutte et une bonne frange des lutteurs. L’ancien Tigre de Fass qui s’est largement prononcé sur le plateau de l’émission  Jonganté » de la Tfm, dit être en phase avec les lutteurs. « Les Lutteurs ont le droit de défendre leurs intérêts, mais il faut le faire dans la diplomatie, dans  un esprit démocratique.  Mais il faut aller vers l’apaisement et abordé  le sujet. Les lutteurs ont leur liberté. Il faut engager les discussions  et revoir les sanctions. Les lutteurs veulent révolutionner la lutte et ils ont raison de se préoccuper de leur avenir. Je dois les soutenir et les conseiller pour qu’ils réussissent. Le Cng doit aujourd’hui les écouter et les convier à la table  des discussions », a-t-il indiqué. «Le ministre des Sports a parlé en responsable  lorsqu’il dit  que l’arène nationale ne sera ouverte que si des solutions  ont été trouvées sur  ce différend.  Pour les lutteurs, le moment est donc  venu de décider, de s’exprimer  et d’avoir leur mot à dire sur leurs  activités.  Je suis d’accord qu’il faudra mettre la  lutte sur les rails», ajoute-t-il.
 
Poursuivant son propos,  l’ancien Tigre de Fass a tenu à  marquer son désaccord sur les sanctions financières qui sont, à son avis, exagérées.  « Je ne suis pas  d’accord avec les sanctions  infligées aux lutteurs.  Nous pensons que les règlements  sur les ponctions sont exagérés.  Les lutteurs qui touchent 100 millions peuvent ne pas le sentir mais ce n’est pas le cas pour  les petits cachets de 100.000 FCfa. Ce sont d’ailleurs des cachets qui sont inacceptables. Il faut revoir les règlements et qu’ils soient acceptables par tous les composantes de la lutte. Les promoteurs défendent leur intérêt et pourquoi pas les lutteurs », fustige-t-il.
 
 L’ancien président de l’association des lutteurs a également trouvé à redire sur  les sorties jugées délibérées et passibles de sanctions sportives et pécuniaires.  Un point qui est du reste le plus controversé dans l’arbitrage. « Les sanctions qui touchent les déplacements ou sorties délibérées durant les combats et les sanctions qui s’en suivent  sont une incongruité.  Elles  constituent à mon avis des freins et ne favorisent pas la lutte»,  soutient-il.
 
L’ancien Tigre de Fass  n’a également pas manqué de donner son appréciation sur l’exécution par les lutteurs des chorégraphies.  Et c’est pour fustiger cette nouvelle tendance  en cours dans l’arène. « Chaque lutteur avait sa particularité, un signe distinctif. Aujourd’hui on confond même les lutteurs  avec les danseurs et même des danseuses.  Le propre des lutteurs, c’est ce que l’on appelle le «  Touss », le « Laggeu », le « Sajj » etc. Mais on constate d’autres formes d’expressions.  On a l’impression que ce sont des femmes qui dansent.  On  se rappelle que le Cng  avait  un moment  mis en jeu une prime pour le meilleur « Touss ».  Pourquoi ne pas la renouveler.  L’essence de la lutte, ce sont les Bakks, les  Touss.  Si on  ne les voit plus, on dénature la lutte»,  relève Moustapha Guéye. 


SUD QUOTIDIEN



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