Participant au symposium de la CAF, Pape Thiaw la clé de réussite du Sénégal ces années passées


Rédigé le Mardi 17 Septembre 2024 à 15:25 | Lu 69 fois | 0 commentaire(s)



Vainqueur du CHAN 2022 avec la sélection locale et devenu adjoint d’Aliou Cissé sur le banc des Lions, Pape Thiaw a participé la semaine passée au Symposium des Entraîneurs de la CAF à Abidjan. Les rédacteurs des médias de la CAF en ont profité pour l’interroger sur le football sénégalais qui a vécu une période faste entre 2022 et 2023 en étant sacré champion d’Afrique chez les U17, U20, les locaux et les A. Conséquence d’une bonne administration : « Cela découle d’un travail sérieux, car au Sénégal, l’effort est fourni sans relâche et il y a une réelle continuité au niveau fédéral. Ce qui est vraiment crucial. Le football ne se limite pas à l’aspect sportif, il englobe aussi des questions administratives. Tout cela a une grande importance », avance Pape Thiaw pour expliquer ce beau parcours.
 
Le technicien sénégalais de 43 ans loue par ailleurs la qualité des entraineurs et du championnat local, facteur important dans le succès des Lions locaux au CHAN 2022. « Je suis aujourd’hui le premier adjoint d’Aliou Cissé en équipe A. Je dois également m’occuper des U-23 qui est l’antichambre des seniors. Actuellement, nous bénéficions d’excellents coachs au Sénégal, ce qui assure la continuité du travail. C’est Souleymane Diallo qui prendra ma place dans l’équipe locale pour le CHAN. Il a une bonne connaissance des réalités africaines et du football sur le continent, et je suis convaincu que nous allons poursuivre sur cette lancée, nous qualifier, récupérer le CHAN et partir avec le trophée au pays. Nous avons un bon niveau dans notre championnat local, ce qui nous a permis de remporter le CHAN ».
 
Pape Thiaw admet tout de même une petite faiblesse au niveau des compétitions africaines de club. « La majorité de nos joueurs U-20 et U-17 évoluent au Sénégal. Cependant, nous rencontrons des difficultés avec nos clubs au niveau des compétitions africaines. Nous savons où se situent nos faiblesses. Les jeunes joueurs sénégalais s’exportent bien, ils restent un ou deux ans au pays, puis souvent, ces talents partent en Europe, ce qui témoigne de notre vaste réservoir ».
Dsports
 


Dans la même rubrique :