Un pressing toujours aussi efficace
La recette avait parfaitement fonctionné en championnat le 14 janvier dernier, lorsque Liverpool avait infligé à City sa seule défaite de la saison en Premier League (4-3). Jürgen Klopp a donc demandé à ses hommes de remettre exactement les mêmes ingrédients, à commencer par un pressing de tous les instants. En première période, les Reds sont constamment allés harceler les mancuniens jamais aussi dangereux que lorsqu’ils ont le temps de mettre en place leur jeu. A l'image de Roberto Firmino, avant-centre qui se bat comme un milieu défensif, ils ont compliqué au maximum les relances des Cityzens et se sont projetés à fond dès la récupération du ballon, lorsque la défense adverse n'est pas en place. Etouffant. Guardiola s'est adapté à l'adversaire, pas Klopp Si Klopp n’a donc rien changé de sa philosophie ni à son système tactique en 4-3-3, Guardiola s'est lui adapté aux qualités des Reds. Son choix le plus étonnant: aligner Gündogan plutôt que Sterling dans un rôle de milieu droit qui ne convient pas du tout aux qualités de l'Allemand. Cela s'est vu, puisque City a presque uniquement attaqué sur le côté gauche. Et ni le repositionnement de Silva à droite, d'abord, ni l'entrée de Sterling n'ont métamorphosé le jeu des Cityzens. "Je n'ai pas compris ce qu'il a fait, je n'ai pas compris son organisation, avoue Christophe Dugarry. L'équipe n'était pas équilibrée, ça ne jouait que sur le côté gauche avec Sané. Je pensais qu'il changerait assez rapidement et il n'a pas changé. C'est un gros, gros échec de Guardiola."
Un milieu très complémentaire Le choix des hommes était très restreint, mais Klopp ne s'est pas trompé. En l'absence d'Emre Can et Adam Lallana, le coach allemand a décidé d'aligner un milieu à trois 100% anglais composé d'Oxlade-Chamberlain, Henderson et Milner. Un trio pas très sexy mais qui a tenu tête aux milieux techniques de City (De Bruyne, Silva, Gündogan). Dans son rôle de sentinelle, "Hendo" a parfaitement protégé sa défense centrale, et ses deux compères ont à la fois été des harceleurs formidables sur le porteur du ballon, mais aussi décisifs, puisque Milner a donné la passe à l'ancien Gunner sur le second but. Salah pas gêné par Laporte Aymeric Laporte latéral gauche, ce devait être "l'arme anti-Salah". Finalement, l'Egyptien, qui est sorti blessé en tout début de seconde période, a brillé comme d'habitude. Auteur de l'ouverture du score dans une position d'avant-centre, il a délivré une merveille de passe décisive sur le but de Mané, cette fois depuis le côté droit, où le défenseur français ne l'a pas beaucoup gêné. Ses courses et ses dribbles ont aussi beaucoup perturbé l'arrière-garde mancunienne.
Des performances individuelles à la hauteur Chaque entraîneur peut mettre en place la tactique qu'il veut, il est à chaque fois dépendant de la façon dont ses joueurs l'interprètent. Klopp peut être heureux, puisque ses troupes ont parfaitement respecté ses consignes. Et ils ont tous évolué à leur meilleur niveau, à l'image des milieux de terrain mais aussi des latéraux. Symbole de cette rencontre réussie, Trent Alexander-Arnold. Le latéral de 19 ans a mis Leroy Sané dans sa poche, avec 10 dégagements, 7 interceptions et 10 ballons récupérés durant la rencontre, soit plus que tous ses coéquipiers. Forcément, ça aide à gagner un match.
La recette avait parfaitement fonctionné en championnat le 14 janvier dernier, lorsque Liverpool avait infligé à City sa seule défaite de la saison en Premier League (4-3). Jürgen Klopp a donc demandé à ses hommes de remettre exactement les mêmes ingrédients, à commencer par un pressing de tous les instants. En première période, les Reds sont constamment allés harceler les mancuniens jamais aussi dangereux que lorsqu’ils ont le temps de mettre en place leur jeu. A l'image de Roberto Firmino, avant-centre qui se bat comme un milieu défensif, ils ont compliqué au maximum les relances des Cityzens et se sont projetés à fond dès la récupération du ballon, lorsque la défense adverse n'est pas en place. Etouffant. Guardiola s'est adapté à l'adversaire, pas Klopp Si Klopp n’a donc rien changé de sa philosophie ni à son système tactique en 4-3-3, Guardiola s'est lui adapté aux qualités des Reds. Son choix le plus étonnant: aligner Gündogan plutôt que Sterling dans un rôle de milieu droit qui ne convient pas du tout aux qualités de l'Allemand. Cela s'est vu, puisque City a presque uniquement attaqué sur le côté gauche. Et ni le repositionnement de Silva à droite, d'abord, ni l'entrée de Sterling n'ont métamorphosé le jeu des Cityzens. "Je n'ai pas compris ce qu'il a fait, je n'ai pas compris son organisation, avoue Christophe Dugarry. L'équipe n'était pas équilibrée, ça ne jouait que sur le côté gauche avec Sané. Je pensais qu'il changerait assez rapidement et il n'a pas changé. C'est un gros, gros échec de Guardiola."
Un milieu très complémentaire Le choix des hommes était très restreint, mais Klopp ne s'est pas trompé. En l'absence d'Emre Can et Adam Lallana, le coach allemand a décidé d'aligner un milieu à trois 100% anglais composé d'Oxlade-Chamberlain, Henderson et Milner. Un trio pas très sexy mais qui a tenu tête aux milieux techniques de City (De Bruyne, Silva, Gündogan). Dans son rôle de sentinelle, "Hendo" a parfaitement protégé sa défense centrale, et ses deux compères ont à la fois été des harceleurs formidables sur le porteur du ballon, mais aussi décisifs, puisque Milner a donné la passe à l'ancien Gunner sur le second but. Salah pas gêné par Laporte Aymeric Laporte latéral gauche, ce devait être "l'arme anti-Salah". Finalement, l'Egyptien, qui est sorti blessé en tout début de seconde période, a brillé comme d'habitude. Auteur de l'ouverture du score dans une position d'avant-centre, il a délivré une merveille de passe décisive sur le but de Mané, cette fois depuis le côté droit, où le défenseur français ne l'a pas beaucoup gêné. Ses courses et ses dribbles ont aussi beaucoup perturbé l'arrière-garde mancunienne.
Des performances individuelles à la hauteur Chaque entraîneur peut mettre en place la tactique qu'il veut, il est à chaque fois dépendant de la façon dont ses joueurs l'interprètent. Klopp peut être heureux, puisque ses troupes ont parfaitement respecté ses consignes. Et ils ont tous évolué à leur meilleur niveau, à l'image des milieux de terrain mais aussi des latéraux. Symbole de cette rencontre réussie, Trent Alexander-Arnold. Le latéral de 19 ans a mis Leroy Sané dans sa poche, avec 10 dégagements, 7 interceptions et 10 ballons récupérés durant la rencontre, soit plus que tous ses coéquipiers. Forcément, ça aide à gagner un match.