Le basketball, une histoire de famille en Afrique


Rédigé le Samedi 26 Aout 2017 à 01:11 | Lu 141 fois | 0 commentaire(s)


BAMAKO (FIBA Women’s AfroBasket 2017) – Au fil des ans, nous avons vu plusieurs duos de sœurs figurer en équipe nationale. Le FIBA Women's AfroBasket 2017 n'échappe pas à la tradition, puisque quatre duos de sœurs représentent leurs pays respectifs, et le plaisir que cette chance leur procure semble évident.
En Afrique, la famille signifie bien plus que de naître et grandir ensemble. C'est une relation, une unité, un attachement et surtout une bienveillance réciproque à travers les bons et les mauvais moments.
En fait dans le basketball, la famille est aussi importante sur qu'en-dehors du terrain. À Bamako, ces traditions familiales ont clairement été mises en évidence par ces joueuses, que nous vous présentons ici.


Les soeurs Coulibaly - Mali

Évoluant à domicile devant leurs familles, Naignouma et Mariama vivent des moments inoubliables. Coiffées de la même manière et faisant régner leur loi dans la raquette, leur complicité éclate au grand jour quand l'une d'elles effectue un contre ou marque un panier et que l'autre vient à sa rencontre pour la féliciter d'un 'high five'.

Ce qui fait encore plus sourire les sœurs Coulibaly est le fait qu'elles portent le même nom sur leurs maillots, ce qui les incite à défendre au plus haut l'honneur de la famille, Naignouma pouvant en plus dispenser ses conseils à Mariam.

“C'est un vrai plaisir de jouer dans la même équipe que ma sœur. C'est une sensation géniale et nous sommes très reconnaissantes d'avoir cette opportunité d'être ensemble. C'est un rêve qui est devenu réalité,” confie Naignouma à FIBA.basketball au cours d'un entretien exclusif.

L'avantage de cette complicité entre sœurs, c'est qu'elle déteint sur leurs coéquipières et qu'elle crée une grande solidarité dans l'équipe. Ça ne veut pas dire que cet état d'esprit ne serait pas présent autrement, mais il s'en retrouve à n'en pas douter renforcé.

Naignouma porte le maillot n° 15 et Mariam le n° 14. 
 
 

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Les soeurs Sy - Sénégal

Mame Marie et Sokhna se ressemblent tellement que de loin, il est facile de les confondre. C'est seulement en vous en rapprochant que vous réalisez qu'elles sont bien différentes l'une de l'autre.

Leur quête de perfection se sent à distance. Elles ont à la fois un esprit très compétitif sur le terrain et une certaine indulgence lorsque quelqu'un commet une erreur, ne rechignant jamais à revenir en défense pour essayer de récupérer la balle.

La pétillante Mame dit : "C'est un plaisir de me retrouver en équipe nationale avec ma soeur, parce que je n'ai pas eu cette chance avec ma soeur aînée - Anta Sy - quand elle jouait pour le Sénégal. Je suis si heureuse d'être ici."

Mame Marie porte le maillot n° 12, tandis que Sokhna porte le n° 13. 


Les soeurs Weledji - Cameroun

Ces deux Camerounaises ont un sourire contagieux. La simplicité de leur vocabulaire et le calme qu'elles affichent même dans les moments les plus difficiles sur le terrain sont exemplaires et sont les preuves d'une éducation irréprochable.

"Jouer ensemble en équipe nationale est vraiment la réalisation d'un rêve. Nous nous soutenons mutuellement et nous essayons de faire notre mieux pour notre grande nation," lance Tia. 

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Les sœurs Kouyate - Côte d'Ivoire


L'histoire des Kouyate est presque un conte de fées. Leur amour réciproque est aussi visible sur le terrain. Les deux font partie du cinq de base de la Côte d'Ivoire et elles sont des joueuses clés dans son aspiration à être reconnue parmi les meilleures nations d'Afrique. 

"Nous nous entendons très bien sur le terrain, parce qu'elle me comprend et qu'en dépit du fait qu'elle est ma sœur cadette, elle est la grande sœur sur le terrain," explique Mariama en rougissant un peu.

"Parfois, elle me contrôle un peu, mais de manière générale, nous nous échangeons des conseils, donc nous adorons évoluer côte à côte. Cela faisait longtemps que nous n'avions plus joué ensemble, alors c'était un vrai plaisir de nous retrouver. Ça ne me dérange pas qu'elle soit la meilleure marqueuse, en fait j'aime quand elle marque."

Kani, dans un hommage assez émouvant pour sa soeur aînée, affirme : "J'adore jouer avec elle, nous prenons beaucoup de plaisir dans ce tournoi, aussi parce que nous ne savons pas quand nous aurons la chance de rejouer de nouveau ensemble."

FIBA

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