Si l’on en croit le patron de la lutte sénégalaise, le Dr Alioune Sarr : « pour cette saison en cours ils sont 665 lutteurs licenciés en frappe, un peu près de 2037 en lutte sans frappe .... Tout cela coupole par 21 promoteurs qui ont renouvelé ou acheté leur licence ». Une analyse comparée avec les années passées laisse paraître une grosse baisse en lutte avec frappe. En effet, il n’était pas rare de voir plus de 2500 ou 4000 licenciés. Et pour beaucoup de spécialistes « ce chiffre de 665 lutteurs licenciés associé au 2037, soit un peu moins de 3500 conforte à bien des égards, la crise qui mine l’arène depuis quelques années. Une crise autour du manque d’infrastructures sportives, de sponsors, des gros cachets...de l’émigration de beaucoup de lutteurs. Ce qui fait croire que :" les jeunes ne sont plus friands de lutte. Mieux, la lutte simple draine plus de monde car permettant de réaliser plus de combats et plus d’événements qu’ailleurs. Il est à constater que les difficultés dans l’arène encore existantes font croire que l’accumulation des saisons blanches surtout chez les ténors, ne prendra pas fin cette saison.
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