Il est au cœur des débats. Alors que le Mondial en Russie approche à grands pas, le statut de Paul Pogba (25 ans) en équipe de France ne cesse d’occuper l’espace médiatique. La montée en puissance de Corentin Tolisso (23 ans) en Bleu ravive certaines critiques au sujet du milieu de Manchester United. Sa derniére sortie, plutôt correcte face à l’Italie (3-1), a pourtant été accompagnée de sifflet de la part du public de l’Allianz Riviera. et de commentaires assez neutres de la part de Didier Deschamps. Conscient d’être un cas particulier, le natif de Lagny-sur-Marne a répondu à toutes les critiques dans les colonnes de France Football.
« C’est moi. Je ne suis pas normal. Je ne suis pas jugé comme tout le monde donc je ne suis pas normal. Et je prends ça comme un challenge, tu peux le souligner », a-t-il notamment confié avant d’insister. « Je suis l’homme qui est jugé autrement. C’est ça. Tu pourras le mettre comme titre : Pogba, jugé autrement. (...) On ne me juge pas comme un milieu de terrain. Je suis un 8. Je marque des buts. D’autres à mon poste n’en marquent pas, ne sont pas décisifs mais je suis moins bon qu’eux. Donc, moi, on me juge sur quoi ? Sur mon poste ? Sur mes passes décisives ? Sur le jeu ? Les dribbles ? Sur quoi ? On va dire : "Paul il peut tout faire." D’accord », a-t-il lancé. L’ancien de la Juventus Turin est persuadé d’être victime d’un traitement spécial dans les médias et dans l’opinion publique. Une situation qu’il vit plutôt bien, selon ses dires, même s’il en parle énormément au cours de ce long entretien. « Comme j’ai dit, on tire plus sur moi, on insiste plus sur le négatif, toujours le négatif. Chez moi, on ne regarde pas le positif, mais toujours le truc mauvais », a-t-il indiqué. «Tu n’es pas obligé de m’aimer»
Face à ce constat et ce sentiment assumé d’injustice, l’intéressé s’est défendu. « Je suis moi, pas un autre, et je reste moi. Je m’habille comme ça et avant je m’habillais comme ça. Et si j’ai du style, ce n’est pas de ma faute ! (Il sourit.) Les gens qui ne me connaissaient pas, désolé, mais j’ai toujours été comme ça. Je n’ai pas changé. Le football a toujours été un amusement, mon amour, je suis amoureux du foot. Grâce à Dieu, c’est devenu mon travail. Mais je le prends toujours avec plaisir et le sourire, même quand je suis concentré », a-t-il lâché avant d’insister. « Des personnes pensent que je suis arrogant, peut-être, que je ne prends pas les choses au sérieux, que je suis trop dans les réseaux, que je ne me concentre pas que sur mon foot mais sur les sponsors. (...) C’est marrant. En fait, je suis juste moi. Ceux qui ne me connaissent pas regardent les apparences », a-t-il insisté avant de poursuivre.
« Je ne vis pas pour les gens, pour ce qu’ils pensent, pour qu’ils disent que je suis gentil, bien, le meilleur, parfait. Chacun a son opinion. Et je respecte ça. Je joue au foot, je fais ce que j’aime. Mes proches me soutiennent. Ils ont plus d’importance. On ne peut pas aimer tout le monde et être aimé de tout le monde. Ce serait la perfection et rien n’est parfait dans ce monde. Je ne serais pas touché si une personne me dit : "Je ne t’aime pas." Tu as le droit. Tu n’es pas obligé de m’aimer. (...) Ce n’est pas grave, on me juge. J’essaye de répondre sur le terrain », a-t-il conclu. Les supporters des Bleus espèrent que la réponse de Paul Pogba, sur le pré, permettra à la bande de Didier Deschamps de voyager loin en Russie. Et si tel est le cas, les critiques seront sans doute bien vite oubliées...
« C’est moi. Je ne suis pas normal. Je ne suis pas jugé comme tout le monde donc je ne suis pas normal. Et je prends ça comme un challenge, tu peux le souligner », a-t-il notamment confié avant d’insister. « Je suis l’homme qui est jugé autrement. C’est ça. Tu pourras le mettre comme titre : Pogba, jugé autrement. (...) On ne me juge pas comme un milieu de terrain. Je suis un 8. Je marque des buts. D’autres à mon poste n’en marquent pas, ne sont pas décisifs mais je suis moins bon qu’eux. Donc, moi, on me juge sur quoi ? Sur mon poste ? Sur mes passes décisives ? Sur le jeu ? Les dribbles ? Sur quoi ? On va dire : "Paul il peut tout faire." D’accord », a-t-il lancé. L’ancien de la Juventus Turin est persuadé d’être victime d’un traitement spécial dans les médias et dans l’opinion publique. Une situation qu’il vit plutôt bien, selon ses dires, même s’il en parle énormément au cours de ce long entretien. « Comme j’ai dit, on tire plus sur moi, on insiste plus sur le négatif, toujours le négatif. Chez moi, on ne regarde pas le positif, mais toujours le truc mauvais », a-t-il indiqué. «Tu n’es pas obligé de m’aimer»
Face à ce constat et ce sentiment assumé d’injustice, l’intéressé s’est défendu. « Je suis moi, pas un autre, et je reste moi. Je m’habille comme ça et avant je m’habillais comme ça. Et si j’ai du style, ce n’est pas de ma faute ! (Il sourit.) Les gens qui ne me connaissaient pas, désolé, mais j’ai toujours été comme ça. Je n’ai pas changé. Le football a toujours été un amusement, mon amour, je suis amoureux du foot. Grâce à Dieu, c’est devenu mon travail. Mais je le prends toujours avec plaisir et le sourire, même quand je suis concentré », a-t-il lâché avant d’insister. « Des personnes pensent que je suis arrogant, peut-être, que je ne prends pas les choses au sérieux, que je suis trop dans les réseaux, que je ne me concentre pas que sur mon foot mais sur les sponsors. (...) C’est marrant. En fait, je suis juste moi. Ceux qui ne me connaissent pas regardent les apparences », a-t-il insisté avant de poursuivre.
« Je ne vis pas pour les gens, pour ce qu’ils pensent, pour qu’ils disent que je suis gentil, bien, le meilleur, parfait. Chacun a son opinion. Et je respecte ça. Je joue au foot, je fais ce que j’aime. Mes proches me soutiennent. Ils ont plus d’importance. On ne peut pas aimer tout le monde et être aimé de tout le monde. Ce serait la perfection et rien n’est parfait dans ce monde. Je ne serais pas touché si une personne me dit : "Je ne t’aime pas." Tu as le droit. Tu n’es pas obligé de m’aimer. (...) Ce n’est pas grave, on me juge. J’essaye de répondre sur le terrain », a-t-il conclu. Les supporters des Bleus espèrent que la réponse de Paul Pogba, sur le pré, permettra à la bande de Didier Deschamps de voyager loin en Russie. Et si tel est le cas, les critiques seront sans doute bien vite oubliées...