Coupe du monde féminin : l’ambassade de France refuse de d’accorder des visas aux journalistes camerounais


Rédigé le Jeudi 30 Mai 2019 à 17:59 | Lu 68 fois | 0 commentaire(s)


La Coupe du Monde féminine se jouera du 7 juin au juillet 2019 en France, avec la participation des lionnes indomptables. Mais cet événement se jouera sans les journalistes camerounais qui se sont vus refusé les visas par l’ambassade de France au Cameroun.


Ils sont nombreux les journalistes camerounais qui ont reçus des lettres d’accréditation de la FIFA, sur lesquelles sont bien marqué que ce sont les organes ou les journalistes eux-mêmes qui s’occuperont de l’obtention de leur visa.
 
Selon le journaliste camerounais Patrice Biyo «  c’est bien d’accuser l’ambassade de France, mais nous savons tous que les exigences pour la délivrance d’un visas d’entrée en France sont étouffantes
-Compte bancaire avec exigences qui suivent,
-réservation d’hôtel
-présentation des preuves de moyens de subsistance durant le séjour: nutrition, déplacement, crédit téléphonique etc….
En plus la justification de la profession
qui va au-delà de la simple carte ajsc ou accréditation.
Il y’a le contrat, attestation de prise de fonction, bulletin de paie, allocation cnps, assurence, etc… »
 
Pour un journaliste qui va en mission il y a donc une erreur de procédure comment un journaliste qui va en mission pour un organe se retrouve en train de faire lui-même la procédure d’obtention du visa ?
En plus connaissant nos pratiques il y’a une enquête de fond même sur le nom de la structure qui envoie le reporter, donc c’est pas une mince affaire »

Selon jean Marie awona « La demande de visa constitue une importante source de devise pour le consulat qui gère le volet économique.
si un tant soit peu le taux demande de visa baisse ou devient nulle ce service sera purement et simplement fermé.

Le consulat de France à Douala avait fermé.
La preuve pour certaines représentations diplomatiques avec une faible solicitation de visa ce sont les locaux qui officient en tant consul.
Sachons nous faire respecter .
 
Et il continue « Voilà pourquoi en Côte d’Ivoire, Sénégal, Mali ,l’obtention des visas pour la France est allégée »
Pour lui il faut que les états africains surtout camerounais se fassent respecter, les citoyens avec, mais il oublie que ce sont ces mêmes citoyens qui ont abusé des représentations diplomatiques en donnant parfois de faux documents.
 
Aujourd’hui toute une profession paye ce comportement, mais la faute n’est pas seulement aux journalistes mais aussi à la Fifa qui doivent imposer un quota aux pays organisateurs de compétitions, pour donner une réelle chance aux journalistes africains de pouvoir couvrir des compétitions de la FIFA.
 
Le même problème va se répéter lorsqu’il faudra demander des visas pour la coupe d’Afrique des nations de football en Égypte.
 
Sylvain Kouambi de press- sport nous dit « Pour ceux qui sont amnésiques, l’ajsc à travers ses actions a déjà permis aux journalistes d’obtenir des visas.
 
Le récent cas est celui du CHAN au Maroc ou l’ajsc par sa lettre adressée à l’ambassade du Maroc à Yaoundé.
 
Maintenant pour le cas de la France, ce n’est pas un problème de l’ajsc, mais celui du mépris que porte les autorités françaises sur les journalistes africains en général, et ceux du Cameroun en particulier. Dans un pays sérieux et soucieux de ce que ses journalistes soient représentés à un évènement sportif, le gouvernement à travers le ministère des affaires étrangères, le Minsep, le Mincom et même la fédération concernée par cette compétition, devraient porter des actions dans ce sens afin que les journalistes accrédités et qui peuvent se prendre en charge aient des facilitations dans l’obtention des visas.
 
Mais comme nous aimons très souvent dévier le débat, on s’acharne sur l’ajsc qui ne peut porter à elle seule sur ses frêles épaules ce type d’action qui relève de la diplomatie étatique.
Sylvain Kouambi continue son propos en répondant à Patrice Biyo de Radio Sport info « Patrice je suis désolé de te dire que même quand tu fournis tous ces détails en bon et due forme, la chose que malheureusement tu ne peux prouver et sur quoi l’ambassade de France surfé pour justifier son mépris c’est « la volonté de quitter le territoire français après le séjour n’a pas été établie »
 
Voilà en conclusion le problème auquel la presse africaine en générale et celle camerounaise vit nous interpellons les instances dirigeantes de la FIFA, de veiller à la discrimination qui se fait, car les journalistes européens ont droit d’exercer leur profession, en ayant les accréditations et les visas nécessaires mais les africains subissent encore des doutes de la part des personnels d’ambassades .
AfrikaFoot


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