Dans un entretien avec la DW, le président de la CAF estime que le football n’est pas la priorité de l’Afrique en ce moment. La situation en Europe n’est pas la même en Afrique pour prendre des décisions comme sonner la fin de la saison ou continuer la saison à huis clos. Patience nous dit le patron du footballa africain. (Extraits)
En Ligue africaine des Champions tout comme en Coupe de la Confédération, il reste les demi-finales (et les finales) à jouer. Pensez-vous qu’il est possible de jouer et de terminer ces compétitions dans les mois qui arrivent ?
Il faut être cohérent. Comme il nous manque de la visibilité, il faut attendre. En tant que président de la CAF, j’invite personnellement tout le monde à être très prudent et attendre que la situation se normalise. A ce moment-là, on pourra éventuellement reprendre les compétitions. Je ne veux pas que le football soit une source de déstabilisation des mesures barrières prises par les différents gouvernements pour faire face à cette pandémie.
Comment s’organiser pour pouvoir finir ces compétitions et en commencer une autre l’année prochaine si la crise du Covid-19 perdure ?
La priorité, c’est la santé. Si cette crise perdure, c’est comme tout phénomène de vie humaine. Nous ne pouvons pas envoyer nos jeunes à l’abattoir. A nous de voir et de discuter avec nos partenaires commerciaux, discuter avec tous ceux qui coopèrent avec nous dans l’organisation de ces compétitions et nous verrons ensuite. L’urgence définit les priorités.
Outre les compétitions continentales de clubs, il y a aussi la Coupe d’Afrique des Nations en 2021, ainsi que le ChAN (Championnat d’Afrique des Nations, ndlr), prévu cette année. Selon vous, les compétitions ne sont pas prioritaires, et il faut d’abord penser à la santé des populations ?
C’est exact ! Face à une telle situation, j’estime que toutes les parties prenantes dans l’organisation de ces compétitions pourront se retrouver plus tard pour discuter et se concilier pour que l’on puisse ensemble trouver un moyen de reprendre ces compétitions. Dès le début de mon mandat, la CAF a toujours adopté cette démarche inclusive ; ce n’est pas maintenant, face à une telle situation, que nous allons changer de méthodologie de travail.
Donc, Monsieur le Président, cela signifie que tant que la pandémie n’est pas sous contrôle, le football africain attendra.
Tout à fait.
En Ligue africaine des Champions tout comme en Coupe de la Confédération, il reste les demi-finales (et les finales) à jouer. Pensez-vous qu’il est possible de jouer et de terminer ces compétitions dans les mois qui arrivent ?
Il faut être cohérent. Comme il nous manque de la visibilité, il faut attendre. En tant que président de la CAF, j’invite personnellement tout le monde à être très prudent et attendre que la situation se normalise. A ce moment-là, on pourra éventuellement reprendre les compétitions. Je ne veux pas que le football soit une source de déstabilisation des mesures barrières prises par les différents gouvernements pour faire face à cette pandémie.
Comment s’organiser pour pouvoir finir ces compétitions et en commencer une autre l’année prochaine si la crise du Covid-19 perdure ?
La priorité, c’est la santé. Si cette crise perdure, c’est comme tout phénomène de vie humaine. Nous ne pouvons pas envoyer nos jeunes à l’abattoir. A nous de voir et de discuter avec nos partenaires commerciaux, discuter avec tous ceux qui coopèrent avec nous dans l’organisation de ces compétitions et nous verrons ensuite. L’urgence définit les priorités.
Outre les compétitions continentales de clubs, il y a aussi la Coupe d’Afrique des Nations en 2021, ainsi que le ChAN (Championnat d’Afrique des Nations, ndlr), prévu cette année. Selon vous, les compétitions ne sont pas prioritaires, et il faut d’abord penser à la santé des populations ?
C’est exact ! Face à une telle situation, j’estime que toutes les parties prenantes dans l’organisation de ces compétitions pourront se retrouver plus tard pour discuter et se concilier pour que l’on puisse ensemble trouver un moyen de reprendre ces compétitions. Dès le début de mon mandat, la CAF a toujours adopté cette démarche inclusive ; ce n’est pas maintenant, face à une telle situation, que nous allons changer de méthodologie de travail.
Donc, Monsieur le Président, cela signifie que tant que la pandémie n’est pas sous contrôle, le football africain attendra.
Tout à fait.