CHALLENGE IAM – NDATE FALL CHARGEE DE L’ORGANISATION : L’important, c’est de (re)particper


Rédigé le Lundi 10 Juillet 2017 à 18:44 | Lu 115 fois | 0 commentaire(s)



Le challenge Iam a bouclé sa 3e édition  ce dimanche avec la finale opposant l’Ascvd au Duc, duel finalement remporté par l’équipe de Moustapha Gaye. Un rendez vous crucial pour les organisateurs du groupe Iam, puisque le challenge revenait après une année sabbatique. Le premier défi relevait de la mobilisation. Les résultats au Duc cette saison sont moroses, et les supporters étudiants, qui égayent le stadium Marius Ndiaye lors des grands rendez vous, ont décidé de s’inscrire dans la même lignée que leur club favori, en brillant par leur absence.  Du coup, c’est un stadium Marius Ndiaye loin d’être au complet, avec une ambiance monotone, qui a accueilli la finale de cette 3e édition. Un coup dur selon Ndatè Fall, responsable de l’organisation des sports à l’Iam : «L’ambiance, c’est vrai, n’était pas au beau fixe. On aurait voulu  voir un stadium plein à craquer, avec une grosse ambiance. C’est dommage que les étudiants soient absents, mais ça ce n’est pas de notre ressort».
Les Etudiants du Duc étaient absents, ceux de l’Iam n’étaient pas non plus si présents. Lors des dernières éditions, les étudiants de l’établissement avaient marqué les finales non seulement par leur présence,  proposant en plus des spectacles pour apporter une note artistique et ludique à l’événement. Ce ne fut pas le cas hier dimanche. Mais Ndatè Fall a l’explication : «cette saison, la finale a coïncidé avec une période où beaucoup d’étudiants ont encore des examens à passer, d’autres sont occupés par d’autres missions. Il était donc difficile de tous les rassembler pour marquer notre présence comme lors des dernières finales. Mais on a fait avec ce qu’on a pu, certains sont restés à l’Iam, ceux qui pouvaient venir sont venus».
Changée de l’organisation des sports et vouloir regarder un match de basket du début à la fin peut s’avérer incompatible. Ndaté Fall ne dit pas le contraire : «j’étais à chaque fois en mouvement, donc je n’ai pas pu regarder le match complètement. Je devais en même temps m’occuper des affaires courantes. Mais dès que j’avais un petit break, j’en profitais pour regarder le match». Et du peu qu’elle a vu, la chargée de l’organisation des sports à l’Iam a été impressionnée par Ndéye Séne, l’arrière de l’Ascvd «j’ai été subjuguée par sa performance, quelle joueuse ! Elle joue avec une certaine facilité déconcertante».
La soirée n’a pas été de tout repos, mais Ndatè Fall estime que l’Iam a réussi sa mission : «Pour nous, le plus important, c’était d’organiser une belle finale. Surtout après notre absence l’année dernière, il fallait revenir en force et démontrer que ce tournoi mérite d’exister. Car au-delà de la mobilisation, qui certes, n’était pas exceptionnelle, le plus important était de permettre à ces joueuses de s’épanouir dans cette compétition. Et je pense que toutes les joueuses, aussi bien les gagnantes, que les perdantes, ont pris du plaisir dans cette compétition. C’est ça le plus important. Sans surtout oublier cette alliance entre sports et études que nous prônons, deux  leviers qui participent au développement de la jeunesse».
Après cette 3e édition, L’iam ne compte s’arrêter en si bon chemin et pense à déjà à quelques innovations pour l’année prochaine. Ndatè Fall  entretient savamment le suspense : «vous verrez, il y aura de belles surprises».
Sport221.com


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