Pour sa première dans la Tanière des Lionnes, la jeune intérieure Anne Françoise Diouf (23 ans, 1m93) faisait partie des sélectionnées pour l’Afrobasket 2021 (18-26 septembre), avant que le coach Moustapha Gaye ne l’enlève de la liste, deux jours après sa publication.
Une décision vécue comme une « blessure » par la désormais ex-pensionnaire de Gorgia Tech dans le Championnat universitaire des Etats-Unis (NCAA/W). Pourtant elle affirme, dans cet entretien accordé à Diantbi, être toujours à la disposition de l’équipe nationale de basketball du Sénégal.
Comment avez-vous vécu votre éviction du groupe des 12 Lionnes retenues pour l’Afrobasket ?
Ce qui s’est passé (hier vendredi) en équipe nationale m’a fait trop mal. Parce que faire partie du groupe à toutes les étapes de la préparation, se retrouver dans la sélection définitive pour l’Afrobasket et au bout deux jours (après la publication de la liste, mercredi) on t’informe que tu dois quitter le regroupement, cela a été difficile à digérer. D’ailleurs, je n’ai pas dormi toute la nuit. J’avais vraiment mal (elle se répète). D’autant plus que c’est arrivé à un moment où ta famille, ton entourage… Tout le monde appelle pour m’encourager.
Qu’est-ce que le sélectionneur vous a donné comme argument pour justifier sa décision ?
Le coach Tapha (Gaye) m’a dit la même chose que ce qui est écrit dans le communiqué (de la Fédération sénégalaise de basketball). C’est-à-dire le déséquilibre du jeu intérieur (secteur des pivots). Je ne crois pas qu’il y ait autre chose, car ce n’est que cela qu’il m’a donné comme argument. Sinon que je crois qu’il avait besoin d’un pivot plus forte et plus grande de taille que moi. C’est la compréhension que j’ai de sa décision. Maintenant, la rumeur véhiculée sur ma blessure n’est pas avérée. J’en avais même parlé avec le coach qui était en colère par rapport à ça et m’a dit ne pas savoir d’où était sortie cette information. Je me porte très bien.
N’avez-vous rien à vous reprocher sur les plans comportemental et sportif ?
Franchement, je n’ai aucun problème avec qui que ce soit dans l’équipe, le staff technique et même au niveau de la Fédération. Je viens aux entraînements et après je rentre. Je ne faisais que ça, car c’est ce qu’on m’a appris aux Etats-Unis. Lors des séances, j’applique les directives de l’entraîneur et à l’hôtel, je suis constamment dans ma chambre. Je n’ai pas de problème de comportement envers une personne. Et je crois que je répondais à 100% à tout ce qu’on me demandait (tactiquement, techniquement et physiquement) dans le terrain. Peut-être qu’il y a des choses que j’ignore… Je ne montrais que du respect à tout le monde, aux joueuses et aux coachs.
Quelle a été la réaction des autres joueuses en apprenant la nouvelle ?
Les autres joueuses avaient mal autant que moi. Avant de quitter, j’ai pris le temps de parler à chacune. Elles m’ont souhaité le meilleur par rapport à ma carrière et, à mon tour, je leur ai souhaité une bonne chance pour l’Afrobasket. Pour les moments passés ensemble, il y a une certaine affinité entre nous. Elles avaient mal et cela pouvait se lire dans les visages. Mais c’est une décision du coach. Au départ, nous étions 26 joueuses présélectionnées avant de se retrouver avec une douzaine, donc je comprends ce qui est arrivé, c’est la règle du jeu. Tout le monde ne peut pas aller à l’Afrobasket.
Qu’est-ce que ça représentait pour vous cette première présélection ?
C’est la première fois que je suis appelée en équipe nationale. J’en suis fière parce que c’était un rêve de porter le maillot de mon pays. Durant le regroupement, tout se passait bien et j’ai appris beaucoup de choses qui vont me servir. Je ne regrette rien. Et la prochaine fois, je n’hésiterai pas à faire la même chose.
Donc on peut s’attendre à vous revoir en sélection ?
Mon plus grand souhait, c’était d’être parmi les 12 joueuses qui vont défendre le drapeau du Sénégal. C’est dur pour moi surtout par rapport aux membres de ma famille, mes amis ainsi que des gens que je ne connais pas et qui ont eu à exprimer leur compassion… Je suis toujours disponible pour mon pays. A chaque fois qu’on fera appel à moi, je laisserai tout pour venir.
Comment s’annonce pour vous la saison 2021-2022 ?
J’ai signé un contrat à COB Calais. C’est un club de la Ligue 2 féminine de France. Je dois rejoindre bientôt mes nouvelles coéquipières… Je retourne travailler pour mieux maitriser ce que je fais. Parce que je veux être plus convaincante quand je revendrai en sélection. Qu’il n’y ait pas de doute par rapport à ce dont je suis capable et à ce que je peux apporter à l’équipe nationale.
Diantbi
Une décision vécue comme une « blessure » par la désormais ex-pensionnaire de Gorgia Tech dans le Championnat universitaire des Etats-Unis (NCAA/W). Pourtant elle affirme, dans cet entretien accordé à Diantbi, être toujours à la disposition de l’équipe nationale de basketball du Sénégal.
Comment avez-vous vécu votre éviction du groupe des 12 Lionnes retenues pour l’Afrobasket ?
Ce qui s’est passé (hier vendredi) en équipe nationale m’a fait trop mal. Parce que faire partie du groupe à toutes les étapes de la préparation, se retrouver dans la sélection définitive pour l’Afrobasket et au bout deux jours (après la publication de la liste, mercredi) on t’informe que tu dois quitter le regroupement, cela a été difficile à digérer. D’ailleurs, je n’ai pas dormi toute la nuit. J’avais vraiment mal (elle se répète). D’autant plus que c’est arrivé à un moment où ta famille, ton entourage… Tout le monde appelle pour m’encourager.
Qu’est-ce que le sélectionneur vous a donné comme argument pour justifier sa décision ?
Le coach Tapha (Gaye) m’a dit la même chose que ce qui est écrit dans le communiqué (de la Fédération sénégalaise de basketball). C’est-à-dire le déséquilibre du jeu intérieur (secteur des pivots). Je ne crois pas qu’il y ait autre chose, car ce n’est que cela qu’il m’a donné comme argument. Sinon que je crois qu’il avait besoin d’un pivot plus forte et plus grande de taille que moi. C’est la compréhension que j’ai de sa décision. Maintenant, la rumeur véhiculée sur ma blessure n’est pas avérée. J’en avais même parlé avec le coach qui était en colère par rapport à ça et m’a dit ne pas savoir d’où était sortie cette information. Je me porte très bien.
N’avez-vous rien à vous reprocher sur les plans comportemental et sportif ?
Franchement, je n’ai aucun problème avec qui que ce soit dans l’équipe, le staff technique et même au niveau de la Fédération. Je viens aux entraînements et après je rentre. Je ne faisais que ça, car c’est ce qu’on m’a appris aux Etats-Unis. Lors des séances, j’applique les directives de l’entraîneur et à l’hôtel, je suis constamment dans ma chambre. Je n’ai pas de problème de comportement envers une personne. Et je crois que je répondais à 100% à tout ce qu’on me demandait (tactiquement, techniquement et physiquement) dans le terrain. Peut-être qu’il y a des choses que j’ignore… Je ne montrais que du respect à tout le monde, aux joueuses et aux coachs.
Quelle a été la réaction des autres joueuses en apprenant la nouvelle ?
Les autres joueuses avaient mal autant que moi. Avant de quitter, j’ai pris le temps de parler à chacune. Elles m’ont souhaité le meilleur par rapport à ma carrière et, à mon tour, je leur ai souhaité une bonne chance pour l’Afrobasket. Pour les moments passés ensemble, il y a une certaine affinité entre nous. Elles avaient mal et cela pouvait se lire dans les visages. Mais c’est une décision du coach. Au départ, nous étions 26 joueuses présélectionnées avant de se retrouver avec une douzaine, donc je comprends ce qui est arrivé, c’est la règle du jeu. Tout le monde ne peut pas aller à l’Afrobasket.
Qu’est-ce que ça représentait pour vous cette première présélection ?
C’est la première fois que je suis appelée en équipe nationale. J’en suis fière parce que c’était un rêve de porter le maillot de mon pays. Durant le regroupement, tout se passait bien et j’ai appris beaucoup de choses qui vont me servir. Je ne regrette rien. Et la prochaine fois, je n’hésiterai pas à faire la même chose.
Donc on peut s’attendre à vous revoir en sélection ?
Mon plus grand souhait, c’était d’être parmi les 12 joueuses qui vont défendre le drapeau du Sénégal. C’est dur pour moi surtout par rapport aux membres de ma famille, mes amis ainsi que des gens que je ne connais pas et qui ont eu à exprimer leur compassion… Je suis toujours disponible pour mon pays. A chaque fois qu’on fera appel à moi, je laisserai tout pour venir.
Comment s’annonce pour vous la saison 2021-2022 ?
J’ai signé un contrat à COB Calais. C’est un club de la Ligue 2 féminine de France. Je dois rejoindre bientôt mes nouvelles coéquipières… Je retourne travailler pour mieux maitriser ce que je fais. Parce que je veux être plus convaincante quand je revendrai en sélection. Qu’il n’y ait pas de doute par rapport à ce dont je suis capable et à ce que je peux apporter à l’équipe nationale.
Diantbi